Dans les quartiers vulnérables, comme ici à Cité l'Eternel, les bonnes pratiques de l'hygiène sont affichées. ©UNICEF/NYHQ2010-2456/Dormino |
Dans le même temps, ces centres de traitement sont prêts à faire face à de nouveaux cas, comme le dispensaire de Gheskio. C’est là qu’a été pris en charge le fils de Fabiula Deballe. « Nous l'avons emmené ici en moto-taxi, on s'est immédiatement occupé de lui et le médecin m'a dit qu'il allait s'en sortir », raconte cette jeune maman soulagée. Actuellement, le dispensaire de Gheskio dispose d’une quarantaine de lits. Mais d’après le Docteur Margarethe Colepodre, cela ne va pas suffire : « De la façon dont évolue l a situation , je pense que nous devons rapidement augmenter le nombre de lits » s’inquiète t -elle.
La maladie peut être évitée et soignée
Le dispensaire jouxte la Cité l'Eternel, un des quartiers les plus pauvres de Port-au-Prince est doté de peu d'infrastructures et quasiment pas d'assainissement. Ici, les lieux souffrent d’une surpopulation évidente. Et depuis l’arrivée des sinistrés du 12 janvier, les installations se sont davantage dégradées.
Face à cette situation, l'Unicef et ses partenaires ont apposé des affiches et diffusé par mégaphone des informations sur la prévention du choléra, dans les quartiers touchés. « La principale information est que le choléra est évitable et curable, » dit Mireille Tribie, chargée de Santé à l'Unicef. « Une fois que le malade a été diagnostiqué, le choléra est traité ». À présent, la plupart de la population de la Cité l'Éternel prend son eau à des points publics où l'Unicef et ses partenaires distribuent gratuitement des comprimés chlorés pour la purification de l'eau.
D’après certaines estimations, le pic de l’épidémie pourrait avoir lieu, au plus tard, à la fin du mois de décembre. Dans le même temps, certaines régions comme l’Artibonite, où l’épidémie s’était initialement déclarée, le nombre de nouveaux cas au quotidien a tendance à baisser ces jours-ci. Mais il faut rester très prudent avec ces estimations, car on ne peut pas savoir si le pic de l’épidémie aura lieu à une échelle localisée ou à une échelle nationale.
http://www.unicef.fr/en/node/15397
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