samedi 20 novembre 2010
Par RFI
Médecins sans frontières et l'agence onusienne OCHA tirent la sonnette d'alarme à propos de l'épidémie de choléra en Haïti. Ils réclament davantage de moyens pour lutter contre la propagation d'une maladie qui a dejà fait près de 1 200 morts et touché quelque 18 000 personnes.
La réponse internationale à l'épidémie de choléra est inadaptée et manque de financement estiment dans un communiqué les deux agences. Sur son site internet, OCHA l'agence des Nations unies, réclame plus de 160 millions de dollars pour faire face à cette grave situation sanitaire.
Pour Mégo Terzian responsables des urgences à Médecins sans frontières, c'est aussi un problème de moyens humains : « Nous, on a réussi à installer des centres de traitement spécialisés un peu partout, dans le nord du pays, notamment dans l’Artibonite pour Port-de Paix et Cap-Haïtien, mais on ne constate pas d’autres acteurs ou très peu d’acteurs impliqués ».
La question des moyens humains et financiers est d'autant plus importante que le choléra n'est pas une fatalité. Certes, l'épidémie a tué depuis plus d'un mois 1 200 personnes mais 20 000 autres ont aussi été touchées par la maladie et ont pu être soignées grâce à des traitements qui sont parfaitement connus.
Mego Terzian : « C’est une maladie certes qui se transmet assez rapidement, mais s’il y a des soins appropriés, le pronostic de cette maladie est plutôt positif ; 98 % des malades sortent guéris des centres de traitement spécialisés ».
Si les moyens sont insuffisants, c'est aussi en raison de la réaction irrationnelle qui voudrait que l'épidémie soit venue des casques bleus de la Minustah. Les attaques contre eux compliquent encore plus le déploiement de moyens suffisants partout dans le pays.
http://www.rfi.fr/ameriques/20101120-haiti-humanitaires-s-avouent-demunis-face-cholera
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 21 novembre 2010
En Haïti, les humanitaires s'avouent démunis face au choléra
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