P-au-P, 28 août 2010 [AlterPresse] --- L’établissement d’un véritable système politique de santé axé sur la prévention et le traitement, accompagné d’une volonté politique, est le point de départ pour garantir l’accès de la population haïtienne des dix (10) départements géographiques aux soins de santé, considère le docteur psychiatre Harrisson Ernest, qui intervenait le vendredi 27 août, dans le cadre des conférences-débats (derniers vendredis de chaque mois) de la plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (Pohdh). « La promulgation de lois et de procédures sanitaires par l’État haïtien et un engagement, de sa part, à les respecter, sont fondamentaux pour permettre aux habitants, de toutes les sections communales, de jouir de leur droit à la santé », soutient Ernest, à cette conférence-débat déroulée autour du thème « la problématique des droits à la santé en Haïti ».
Dans ce processus de respect du droit à la santé, le psychiatre intervenant insiste non seulement sur la formation des citoyennes et citoyens quant à la situation épidémiologique du pays, mais aussi sur l’apport global des organisations sociales.
Les recommandations issues de la conférence-débat posent l’exigence d’une transversalité entre les différentes actions des ministères : de la santé publique, en surveillant la qualité des soins donnés ; de l’éducation nationale, en s’assurant d’une bonne formation des médecins ; de l’agriculture et de l’économie, dans la production des aliments et le contrôle de leur qualité ; des affaires sociales, dans le contrôle du traitement accordé aux travailleuses et travailleurs dans les institutions ; puis des travaux publics, dans la vérification du bon état des routes pour prévenir des accidents.
Dans ce contexte, la plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (Pohdh) demande à l’État haïtien d’appliquer l’article dix (10) de la convention de San Salvador, adoptée le 17 novembre 1988, laquelle préconise de garantir le bien-être physique, psychologique et social [des Haïtiennes et Haïtiens].
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9910
Commentaires:
Il a dit quoi lepsychiatre? Heureusement qu'il y a eu ce débat. Maintenant le gouvernement , les acteurs politiques savent que l'état a l'obligation de garantir le droit à la santé. Il y aura un débat pour arriver à la même conclusion en ce qui concerne la santé, un autre pour le logement, un autre pour le droit à la vie.
Par contre je cherchais le nom de l'ONG qui a fiancé ce débat et je ne l'ai pas lu entre les lignes de cette dépêche!
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 29 août 2010
Garantir le droit à la santé en Haïti, une obligation de l’État
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