Le chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), Edmond Mulet, annonce que la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) lancera officiellement ses activités le jeudi 17 juin 2010. L'inauguration de la CIRH a été reportée à plusieurs reprises en raison notamment du retard des bailleurs de fonds à designer leurs représentants au sein du conseil d'administration de cette agence chargée de reconstruire le pays. Lors de la réunion de Punta Cana ( République Dominicaine ) la semaine dernière, l'émissaire du secrétaire général de l'ONU, Bill Clinton, avait invité les principaux donateurs à designer leurs représentants et à décaisser les fonds promis lors de la conférence de New York.
M. Mulet indique que le représentant résident du PNUD sera le représentant de l'ONU au sein de la CIRH. Les Etats-Unis, le Canada, la France, le Brésil et les institutions financières internationales devront également designer des représentants au sein de cette commission. En tout la communauté internationale comptera une dizaine de représentants.
Le chef de la mission onusienne rappelle que la CIRH devra sélectionner les projets et autoriser le décaissement des fonds en vue de la réalisation des programmes du plan de reconstruction. Une soixantaine de projets avaient été soumis à l'approbation de la communauté internationale lors de la conférence de Punta Cana par le Premier Ministre haïtien Jean Max Bellerive.
Le multi trust fund de 9 milliards de dollars sera géré par la Banque Mondiale. M. Mulet soutient que le rôle de la Minustah durant la période de reconstruction sera de renforcer l'Etat de droit et garantir un climat sécuritaire stable.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17837
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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