Agence France-Presse.- Publié le 17 juin 2010
La première réunion de la Commission intérimaire pour la reconstruction d'Haïti (CIRH) après le séisme du 12 janvier s'est tenue jeudi à Port-au-Prince avec pour objectif d'«accélérer» la mise en oeuvre de l'aide internationale.
L'ancien président américain Bill Clinton, coprésident de la Commission arrivé jeudi en Haïti pour cette réunion d'un jour, s'est réjoui de l'atmosphère qui a prévalu lors de cette rencontre regrettant toutefois qu'elle n'ait pas été ouverte à la presse «pour montrer au public haïtien à quel point les délégués d'Haïti étaient motivés et les représentants de la communauté internationale engagés dans le processus de reconstruction d'Haïti».
«Cette première réunion avec la participation de tous les 26 membres de la commission a permis de mettre en place les règles internes de fonctionnement et les codes d'éthique», a de son côté ajouté le premier ministre Jean-Max Bellerive coprésident de la Commission.
Le rôle de la Commission est de superviser l'utilisation de l'aide promise par la communauté internationale pour aider Haïti à se relever du séisme du 12 janvier, qui a fait plus de 250 000 morts et 1,3 million de sans abri.
Début juin, M. Clinton avait demandé aux pays donateurs d'«honorer leur engagement».
Après la conférence des bailleurs de fonds de New York, le 31 mars, qui a prévu de consacrer 10 milliards de dollars à Haïti sur cinq ans pour sa reconstruction, le Brésil a versé une première contribution de 55 millions de dollars.
Jeudi, le président américain a indiqué que la Norvège était devenue le deuxième pays après le Brésil à avoir déposé des fonds pour la reconstruction. «Ce ne sont pas des promesses: ces fonds sont déjà en banque», a précisé le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive.
M. Clinton a d'autre part annoncé que sa Fondation allait donner 10 millions de dollars pour la construction d'abris provisoires qui pourront également servir d'écoles ou de centres de santé dans les régions frappées par le séisme et toujours vulnérables à l'approche de la saison cyclonique.
Auparavant, il avait annoncé la création d'un fonds de 20 millions de dollars alimenté par deux investisseurs étrangers, le Canadien Franck Giustra et le milliardaire mexicain Carlos Slim, destiné à financer les petites et moyennes entreprises haïtiennes.
«Il faut encourager la relance des activités des PME, ce sont elles qui vont créer des emplois et relancer l'économie d'Haïti», a soutenu l'ex-président américain.
Selon les experts, le coût de la reconstruction d'Haïti, pays le plus pauvre de l'hémisphère occidental, est évalué à 11,5 milliards de dollars sur dix ans.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/seisme-en-haiti/201006/17/01-4290973-reunion-internationale-pour-accelerer-la-mise-en-oeuvre-de-laide-internationale.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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