Dans un langage clair et avec des statistiques, le président de la Commission Nationale de Désarmement Démobilisation et démantèlement (CNDDR), Alix Fils Aimé, présente la situation sécuritaire et les enjeux dans ce domaine après le violent séisme du 12 janvier. Il révèle que des évadés et d'autres bandits sont entrain de constituer des réseaux de criminels notamment dans la région métropolitaine. Les criminels impliqués dans les réseaux de kidnapping sont dangereux et disposent de moyens importants, fait remarquer M. Fils Aimé pour qui les 600 évadés capturés l'ont été à l'occasion de certains délits plus ou moins mineures. Les criminels dangereux sont toujours en cavale insiste t-il.
Cependant le président de la CNDDR donne l'assurance qu'il est impossible aujourd'hui pour les bandits de reconstituer des gangs territoriaux. Dans le contexte actuel les criminels ne pourront pas contrôler une région et damer le pion aux forces de l'ordre explique M. Fils Aimé. Ces gangs avaient été démantelés par les forces de l'ordre en 2007 et 2008.
Les criminels appréhendés avant 2010 ont pu nouer des contacts en prison ce qui a permis à certains d'entre eux de changer de repaire après l'évasion du 12 janvier.
L'ex député de Pétion ville ne se fait pas d'illusion, il croit que ceux qui détiennent illégalement des armes à feu ne les rendront pas aux autorités. Interrogé par radio Métropole, M. Fils Aimé a préconisé une plus large synergie entre les différentes institutions afin d'empêcher une détérioration du climat sécuritaire.
La CNDDR entend avoir une stratégie proactive face à la nouvelle conjoncture. Alix Fils Aimé déplore toutefois l'insuffisance des ressources financières allouées à la commission. Il nous faut 10 fois plus que les 40 millions de gourdes alloués dans le budget, martèle le président de la CNDDR pour qui la participation de la communauté internationale dans l'effort sécuritaire est indispensable.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17792
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 2 juin 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire