Le groupe de Fort Jacques, composé de 6 anciens Premiers Ministres d'Aristide et de Préval, invite les acteurs politiques haïtiens à la sérénité dans le jeu politique après le séisme du 12 janvier. Dans une note publiée 24 heures après la manifestation antigouvernementale à Port-au-Prince, ces ex Premiers Ministres invite les acteurs à abandonner leur vision particulière afin de privilégier une approche pouvant bénéficier l'adhésion de la majorité de la population et des membres de la classe politique.
Les 6 ex PM se prononcent pour l'organisation des élections avant la fin du mandat de René Préval.
Ils mettent l'accent sur la crédibilité du CEP et soulignent que les conseillers électoraux doivent être au dessus de tout soupçon. Il faut un cadre organisationnel qui ne laisse aucun doute sur le processus électoral et les résultats du scrutin, estiment ces ex Premiers Ministres qui qualifient d'indispensable la formation d'un CEP issu d'un large consensus. Il font remarquer que le consensus permettra de rétablir la confiance et de consolider la stabilité.
Jacques Edouard Alexis, Marc L. Bazin, Robert Malval, Jean Mary Cherestal, Yvon Neptune et Rony Smarth attirent l'attention sur l'impossibilité d'organiser des élections dans un contexte de restriction des libertés fondamentales.
Prévues par la loi d'urgence ces restrictions sont dénoncées par l'opposition. Le groupe de Fort Jacques croit que le chef de l'Etat devrait fournir des précisions sur le régime restrictif de certaines libertés ainsi que les pouvoirs exceptionnels du président de la république.
Dans cette perspective les 6 ex Premiers Ministres demandent au gouvernement et à l'opposition de transcender les divergences et de rechercher une entente.
Par ailleurs, le groupe de Fort Jacques invite les autorités à intervenir sans délai dans les camps afin d'améliorer le sort des sans abris.
LLM/ Radio Métropole Haïti
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 13 mai 2010
Le groupe de Fort Jacques appelle les acteurs politiques à la sérénité
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