Bien que le gouvernement américain autorise l'entrée de nombreux ressortissants étrangers sur son territoire pour «des raisons humanitaires urgentes ou pour le bénéfice de la société». Toutefois, depuis le tremblement de terre du 12 janvier, le gouvernement a accordé le visa humanitaire à peu d'haïtiens.
Le 18 janvier, le Département de
«Le nombre de visas humanitaires accordés est dérisoire vu l'ampleur de la catastrophe », a déclaré Ira Kurzban, un avocat de Miami spécialiste d'Haïti depuis les années 1970.
En février, une loi a été introduite dans les deux chambres du Congrès. Elle prévoit l'octroi du visa humanitaire à 55 000 Haïtiens dont la demande d'immigration avait été acceptée avant le tremblement de terre, mais qui risquaient de patienter plusieurs années avant de pouvoir entrer au États-Unis.
Yvette Clarke, députée à
Les défenseurs d'Haïti font également pression pour qu'une politique plus généreuse soit mise en ½uvre en matière de délivrance de visa humanitaire aux personnes en danger de mort et qui pourrait donc concerner des centaines de milliers de personnes. Jayne Fleming, avocate des droits humains à San Francisco, s'est rendue en Haïti avec une équipe d'avocats et de médecins en mars pour s'entretenir avec les personnes qui pourraient bénéficier de cette politique. Ils ont rencontré des veuves dans l'incapacité de nourrir leurs enfants, des orphelins ayant de la famille aux États-Unis, des personnes ayant des besoins médicaux très importants et un nombre effrayant de victimes de viol. Mme Fleming doit à nouveau se rendre à Haïti ce mois-ci pour finaliser les demandes d'immigration de 52 de ces personnes.
«Il y a des personnes qui risquent de mourir ici si elles ne quittent pas le pays », a-t-elle dit. «Nous pensons que ces personnes-là devraient bénéficier du visa humanitaire».
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17474
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire