Les leaders des deux blocs au sénat devraient lancer un processus de dialogue ce mercredi visant à trouver un consensus autour du projet de loi sur l'état d'urgence. Une entente est indispensable puisqu' aucun groupe ne dispose de la majorité absolue de 16 membres.
Le chef de file du groupe minoritaire Youri Latortue s'est dit prêt à dialoguer afin de modifier le document soumis par le gouvernement. Au nombre des correctifs indispensables pour le groupe minoritaire, la réduction de la période d'urgence de 18 à 1 mois. Le sénateur Latortue souligne également que le Parlement doit se prononcer sur le fonctionnement de la Régie pour la Reconstruction d'Haïti, organe qui sera constitué uniquement de nationaux.
Cet organisme verra le jour après une période de 18 mois placée sous le contrôle de la commission intérimaire.
Plusieurs points de désaccords doivent être abordés dans le cadre des négociations sollicitées par le sénateur Latortue.
De son coté, le chef de file du groupe majoritaire Joseph Lambert insiste sur la nécessité de réaliser le débat autour de projet de loi dans le cadre d'une séance en assemblée. Le groupe minoritaire peut empêcher la tenue d'une séance mais ne pourra pas empêcher l'adoption d'un document par l'assemblée.
Afin de trouver une solution au problème, le président du sénat Kelly Bastien se propose de jouer le rôle de médiateur entre ses collègues. Il veut également favoriser une rencontre entre le chef de l'Etat et les sénateurs minoritaires. Le président du sénat espère que la journée de mercredi permettra aux deux groupes de trouver un accord. Une nouvelle séance consacrée à la loi d'urgence est prévue ce jeudi.
LLM / Radio Métropole Haïti Commentaires : Le tremblement de terre de janvier a créé une situation d’exception qu’il faut traiter par des mesures exceptionnelles. Toutes autres considérations et approches rentrent dans le cadre de la diarrhée verbale dont souffre les pseudos politiciens d’Haïti qui ont du mal a accepté qu’aujourd’hui dans le monde, l’action et l’activité politiques perdent du terrain quand on observe la configuration des défis et des échéances de l’humanité.
Faisons ce qu’il faut pour sortir les haïtiens de cette condition de vie infrahumaine puis profitons de l’attention chiffrée de tous les hommes de bonne volonté de la terre pour asseoir les bases qui permettront et serviront à améliorer dans le long terme la situation des compatriotes.
Pour les considérations propres de la philosophie politique, le temps propice viendra, quand le domaine de l’inutilité retrouvera sa place à côté de notre imaginaire.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 15 avril 2010
Les sénateurs sont à la recherche d'un consensus sur la loi d'urgence
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