AFP.- 26/03/2010 Aucun pays "n'a fait plus et mieux" pour les enfants haïtiens que la France, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, réaffirmant qu'"enlever" un enfant, même malade, était impensable, en réponse aux critiques d'associations après le décès d'un enfant.
Un collectif de familles, "SOS Haïti enfants adoptés", avait critiqué le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, en s'indignant jeudi qu'un petit garçon de trois ans, en cours d'adoption par une famille française depuis deux ans, soit décédé d'une pneumonie en Haïti. L'enfant ne disposait pas encore d'un jugement de la justice haïtienne pour gagner la France. Le collectif a publié une lettre ouverte des parents adoptifs au président Nicolas Sarkozy et M. Kouchner.
Bernard Valero, répondant à une journaliste qui lui demandait pourquoi la France n'avait pas privilégié la santé d'un enfant par rapport aux règles de droit, a dit son refus de tout ce qui reviendrait à "procéder à un enlèvement pour des raisons médicales".
"Cela voudrait dire, Madame, qu'il faudrait rapatrier, donc enlever, des milliers d'enfants, tous les enfants qui meurent orphelins en silence, dans l'ombre, dans l'indifférence", a-t-il dit, arguant du "respect de la souveraineté haïtienne".
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 28 mars 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire