Les sans-abris résidant à l'institution Saint-Louis de Gonzague à Delmas 33, seront bientôt obligés de quitter ce centre d'hébergement, une décision qui aurait été prise par des responsables en vue de préparer la reprise des activités scolaires. Selon les propos des sans-abris, recueillis par radio Métropole, certains se disent prêts à partir d'autres réclament un autre endroit avant de s'en aller.
Dans ce centre d'hébergement, c'est déjà la panique, les rescapés du séisme ne pourront pas rester indéfiniment dans ce centre, les activités scolaires devront reprendre coûte que coûte. Les citoyens interrogés sur cette décision disent être au courant d'autres pas du tout mais à la question de savoir s'ils sont prêts à quitter les lieux cette catégorie répond:
- «Je n'ai pas d'endroit pour aller, ils ne peuvent pas nous dire de partir»
- «Je ne peux pas quitter, je n'ai pas d'endroit où aller, il faut qu'on me donne une place où aller d'avance»
Un autre groupe s'est montré plus ou moins compréhensif, ces sans-abris ont fait remarquer qu'ils sont prêts à partir mais pas dans n'importe quelles conditions.
«Nous savons qu'ici c'est une propriété privé qui appartient à la congrégation Saint-Louis de Gonzague, nous sommes ici jusqu'à nouvel ordre... l'état à une responsabilité envers nous et il doit nous trouver un endroit où aller...»
«Quelque soit le coté ou ils vont m'envoyer, je dois trouver des services de santé, de l'eau, des toilettes... »
«Personnellement ça ne me cause pas trop de problème je vais me résigner...»
D'autre sans-abri n'ont pas mâché leurs mots à l'endroit des autorités du pays, à qui ils imputent la responsabilité du 12 janvier, selon ces rescapés du séisme, il doivent à présent assumer leur responsabilité.
«Maintenant nous sommes sous le compte de l'État, c'est l'État qui doit nous dire où aller»
«C'est l'État qui sait où nous reloger, nous n'avons plus de maison, elles sont détruites, c'est l'État qui doit avoir un endroit pour mettre les sans-abri de Saint-Louis, sinon toute les petites maisons et tentes que vous voyez, vous aller les voir sur la route de Delmas, alors l'état à un choix...»
Comme dans tous les grands centres provisoires on s'adapte, on s'accommode et la transformation est rapide et brutale, déjà, à l'entrée de l'établissement nombreux sont les marchands et vendeurs de recharge de carte téléphonique qui prennent position. Un peu plus loin dans la cour, des hommes et des femmes s'adonnent à d'autres activités de toutes sortes. Au moment où ces rescapés du séisme semblent bien s'adapter à la réalité, dans quelque jours ils seront tous obligé de quitter ce centre qui les a hébergé.
Le maire de Delmas, Wilson Jeudi, confirme avoir passé des instructions aux sans-abri, logés à l'institution Saint-Louis de Gonzague de déguerpir avant la fin de ce mois, une initiative prise par la mairie pour faciliter la reprise des activités scolaire. Intervenant sur radio Métropole vendredi matin, M. Wilson Jeudi affirme avoir fait d'autres propositions aux sans-abri, notamment d'autres espaces dans la commune, le maire dénonce une manipulation orchestrée par des individus à des fin politique.
N/ Radio Métropole Haïti
Dans ce centre d'hébergement, c'est déjà la panique, les rescapés du séisme ne pourront pas rester indéfiniment dans ce centre, les activités scolaires devront reprendre coûte que coûte. Les citoyens interrogés sur cette décision disent être au courant d'autres pas du tout mais à la question de savoir s'ils sont prêts à quitter les lieux cette catégorie répond:
- «Je n'ai pas d'endroit pour aller, ils ne peuvent pas nous dire de partir»
- «Je ne peux pas quitter, je n'ai pas d'endroit où aller, il faut qu'on me donne une place où aller d'avance»
Un autre groupe s'est montré plus ou moins compréhensif, ces sans-abris ont fait remarquer qu'ils sont prêts à partir mais pas dans n'importe quelles conditions.
«Nous savons qu'ici c'est une propriété privé qui appartient à la congrégation Saint-Louis de Gonzague, nous sommes ici jusqu'à nouvel ordre... l'état à une responsabilité envers nous et il doit nous trouver un endroit où aller...»
«Quelque soit le coté ou ils vont m'envoyer, je dois trouver des services de santé, de l'eau, des toilettes... »
«Personnellement ça ne me cause pas trop de problème je vais me résigner...»
D'autre sans-abri n'ont pas mâché leurs mots à l'endroit des autorités du pays, à qui ils imputent la responsabilité du 12 janvier, selon ces rescapés du séisme, il doivent à présent assumer leur responsabilité.
«Maintenant nous sommes sous le compte de l'État, c'est l'État qui doit nous dire où aller»
«C'est l'État qui sait où nous reloger, nous n'avons plus de maison, elles sont détruites, c'est l'État qui doit avoir un endroit pour mettre les sans-abri de Saint-Louis, sinon toute les petites maisons et tentes que vous voyez, vous aller les voir sur la route de Delmas, alors l'état à un choix...»
Comme dans tous les grands centres provisoires on s'adapte, on s'accommode et la transformation est rapide et brutale, déjà, à l'entrée de l'établissement nombreux sont les marchands et vendeurs de recharge de carte téléphonique qui prennent position. Un peu plus loin dans la cour, des hommes et des femmes s'adonnent à d'autres activités de toutes sortes. Au moment où ces rescapés du séisme semblent bien s'adapter à la réalité, dans quelque jours ils seront tous obligé de quitter ce centre qui les a hébergé.
Le maire de Delmas, Wilson Jeudi, confirme avoir passé des instructions aux sans-abri, logés à l'institution Saint-Louis de Gonzague de déguerpir avant la fin de ce mois, une initiative prise par la mairie pour faciliter la reprise des activités scolaire. Intervenant sur radio Métropole vendredi matin, M. Wilson Jeudi affirme avoir fait d'autres propositions aux sans-abri, notamment d'autres espaces dans la commune, le maire dénonce une manipulation orchestrée par des individus à des fin politique.
N/ Radio Métropole Haïti
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