Auteur : Santiago Gonzalez (gonzalezsan@elnacional.com)
Traduction JJ pour Haïti Recto Verso
Santiago. Les haïtiens qui ont passé la fin de l’année en compagnie de leurs parents ont commencé leur exode vers la République Dominicaine par la zone frontalière et ils le font par les routes, les mornes et par la mer.
Les étrangers en situation régulière, organisent leur retour de façon normal par le pont sur la rivière Massacre, mais d’autres sont observés en grand nombre au carrefour COPEY, à MANZANILLO, LOS RIELES, LA TROCHA , CANONGO, LA VIGIA , SANCHEZ, SANTIAGO DE LA CRUZ et à d’autres endroits vulnérables ou la surveillance militaire est réduite à sa plus simple expression.
La présence des haïtiens sans papiers en groupes atteignant parfois plus de 200 personnes, a attiré l’attention des habitants des communautés avoisinantes qui réagissent de façon alarmante contre ce qui est entrain de se passer en plein jour.
Au niveau des postes militaires situés sur divers points des routes de la zone, la garde dominicaine maintient la surveillance contre les sans papiers.
Cependant, les transporteurs de sans papiers possèdent leurs propres routes par ou arrivent les étrangers vers leur destination finale en République Dominicaine.
Le marché binational qui se réalise ici les lundis et vendredis a eu lieu ce matin (lundi matin) en présence de centaines d’haïtiens et de vendeurs dominicains.
Les étrangers ont profité de l’évènement pour pénétrer en territoire dominicain et s’internet à d’autres village du pays.
Hier (dimanche) le prêtre Regino Martinez, directeur de Solidarité Frontalière, a déclaré au journaliste de HOY que le processus de rapatriement « indiscriminé » d’haïtiens sans papiers, représente la seule issue stratégique que les autorités dominicaines ont mise sur pied pour contrôler et régulariser la situation.
Il a expliqué qu’en fait, il n’existe pas de contrôle rationnel, intelligent et légal dans l’application de la loi.
Il a fait savoir que jusqu’à qu’il y ait un cadre juridique permettant de contrôler les zones frontalières et réguler la situation des immigrants, les gendarmes continueront à s’enrichir et les journalistes s’amuseront à parler d’une invasion pacifique d’haïtiens, mais ceux qui favorisent l’invasion sont les mêmes qui envoient des gens protéger les frontière dans un souci de maintien de la sécurité nationale.
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