La séance du 4 août dernier sur les objections de l'exécutif va se poursuivre mercredi prochain, mais on ne reviendra pas sur le vote du rapport, averti le président de la chambre basse, Louis Jeune Levaillant. Le parlementaire a indiqué que les députés voteront suivant le principe du rapport de la commission qu'ils ont déjà accepté, estimant n'avoir rien à se reprocher dans l'organisation de la séance du 4 aout.
Louis Jeune Levaillant informe que conformément à la demande du groupe des 26 députés, les présidents des différentes commissions et le président de la chambre des députés se sont réunis en conférence et décident de poursuivre avec les discussions sur les objections du président de la république.
Il a laissé entendre que les parlementaires ne pourront pas revenir sur les 200.00 gourdes « Les autres points de l'ordre du jour seront en discussion, mais pas le rapport de la commission des affaires sociales, lequel a bénéficié d'un vote favorable de la part de la chambre basse » a –il ajouté
Le député de la commune de Carrefour ne l'entend pas de cette oreille Esdras Fabien a de son coté, fait savoir que les 200 gourdes sont le strict minimum à payer aux employés des entreprises de sous-traitance.
Il nous faut statuer sur les objections du chef de l'Etat et rejeter le rapport voté de manière illégale et en violation des règlements intérieurs de la chambre des Députés, a dit Esdras fabien.
La loi Benoit sur l'ajustement du salaire minimum a été votée à 200 gourdes par les deux branches du Parlement. Dans ses objections, le chef de l'Etat a proposé 125 gourdes pour les ouvriers de la sous-traitance et la commission affaires sociales, 150 gourdes.
Mais, au cours d'une séance tenue le 4 aout, l'assemblée des députés a tenu compte uniquement du rapport de la commission, laissant de côté les objections du président de la République.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15653
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 11 août 2009
Haïti salaire minimum : La séance du 4 août dernier va se poursuivre ce mercredi au parlement
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