Le colonel à la retraite Ludovic René a été tué le mardi 30 juin à Arcachon 32 suite à une attaque de bandits armés.
La victime a reçu plusieurs balles Selon les témoignages recueillis sur place.
Les bandits qui circulaient à moto ont eu le temps de prendre la fuite juste avant l'arrivée de la police nationale qui annonce avoir ouvert une enquête pour retrouver les assassins.
Parallèlement l'home d'affaire Antoine Joseph, a été retrouvé mort tôt ce matin en sa résidence à Morne Calvaire (Pétion Ville), où il habitait avec plusieurs membres de sa famille. Le corps de l'octogénaire a été retrouvé dans la salle des machines de la piscine sur la cour.
Le nouveau responsable de la police de Pétion Ville, Jean Gardy Muscardin, a donné la garantie que toutes les pistes seront explorées pour élucider ce crime.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15439
Des bandits exécutent un ex-colonel des FAd’H, Ludovic René
Un autre ancien colonel, Carl Dorsainvil, meurt d’un arrêt cardiaque alors que d’autres personnes sont victimes d’individus armés semant la mort
mercredi 1er juillet 2009, Radio Kiskeya
Un ancien colonel des Forces Armées d’Haïti, Ludovic René, 69 ans, a été abattu de plusieurs balles par des bandits circulant à moto mardi dans le quartier d’Arcachon 32, à Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince), au moment où l’insécurité criminelle tend à refaire surface.
Selon le commissaire Frantz Lerebours, porte-parole de la Police Nationale, les meurtriers ont perpétré leur forfait au domicile de la victime. Ils ont pu prendre la fuite avant l’arrivée d’une patrouille policière.
Une enquête est ouverte sur l’assassinat de l’ex-officier dont les voisins ont vanté le caractère d’homme paisible et affectueux.
Par ailleurs, un homme d’affaires de plus de 80 ans, Antoine Joseph, a été tué par des inconnus lors d’une présumée tentative d’enlèvement. Il a été retrouvé mercredi matin ligoté et la bouche bâillonnée dans la cour de sa résidence à Morne Calvaire (Pétion-Ville, banlieue est).
Au cours des dernières 24 heures, deux autres cas d’assassinat ont été enregistrés à Port-au-Prince. Lionel Simon, gardien d’une maison à Delmas 75 (est), a été tué et ses trois présumés meurtriers arrêtés, indique la police. De son côté, un homme non identifié a été abattu de trois balles à Delmas 58.
Réagissant au micro de Radio Kiskeya à la mort de Ludovic René, l’ex-colonel Himler Rébu a déploré sa disparition brutale. Il précise avoir été l’instructeur de l’officier qui était connu pour son sérieux.
Rébu a, d’autre part, annoncé le décès d’un autre ancien frère d’arme, le colonel Carl Dorsainvil. Il n’a pas survécu à une crise cardiaque.
L’ancien commandant du corps des Léopards salue la mémoire de son ami Dorsainvil qui, dit-il, a marqué son passage au sein de l’institution militaire par son application dans l’accomplissement de ses tâches.
De nombreux officiers des Forces Armées d’Haïti -dissoutes en 1995 après le retour d’exil du Président d’alors, Jean-Bertrand Aristide- ont été tués ou sont morts de maladies ces dernières années. Citons notamment les généraux Henri Max Mayard (assassiné), Claude Raymond (malade et emprisonné) et Philippe Biamby (malade), les colonels Jean Lamy (assassiné), Albert Pierre dit "Ti Boule" (malade), Guy François (assassiné), Georges Valcin (malade) et Léonce Qualo (malade). spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5995
HRV commente :
Il nous faudra du temps pour extirper cet héritage du patron du « tout moun se moun ». On ne peut pas prétendre pouvoir mesurer et contrôler la violence. C’est une attitude volatile qui rend compte du manque de certaines capacités de l’autre. Si vous pratiquer l’élevage d’animaux sauvages, vous courrez le risque de vous faire bouffer par eux.
Notre manque d’éducation civique nous a fait oublier que le « COUPER TETE, BOULE KAY » n’était qu’un slogan guerrier, un leitmotiv valable dans un contexte spatiotemporel déterminée. Aujourd’hui l’humanité prône le respect des vies.
A travers le temps, les décideurs haïtiens ont montre une tendance a légitimer et utiliser la violence comme arme efficace et redoutable pour asseoir un pouvoir et y rester accroché. Cette violence a toujours eu comme auteur une partie de ce peuple, véritable pate amorphe qui se laisse modeler avec une facilite puérile et idiote.
Zinglins, amazones, piquets, cacos, tonton makouts, zenglendos, chimères représentent autan de casquettes portées par cette frange de la population utilisée par les différents gouvernements mais qui dans la pratique politique ne pèse pas lourd dans la balance des orientations gouvernementales.
La culture légitimée de cette violence a fini par créer une sorte de dépendance, un comportement qui retrouve facilement sa place dans la réflexion de certains concitoyens. Il faudra plus que ce qui se fait et ce qui se voit pour endiguer et éradiquer le mal.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 2 juillet 2009
Les actes de banditisme n'ont pas cessé à Port au Prince.
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