Les députés paraissaient divisés quant à l'attitude à adopter lors de la présentation du rapport de la commission des affaires sociales chargée d'analyser les objections du chef de l'état par rapport à la nouvelle loi sur le salaire minimum.
Même si le rapport de la commission n'est pas encore prêt, aucun des blocs politiques à la Chambre basse n'est en mesure d'afficher une position claire.
« Nous n'avons pas encore une position arrêtée sur le dossier du salaire minimum » a déclaré le député de Torbeck –Chantal GUY Gerard Georges membre de la concertation des parlementaires progressistes (CPP) alors que son collègue Jean Marcel Lumerant également membre du CPP plaide en faveur de la poursuite des discussions afin d'arriver à un compromis.
Le député du Cap Haïtien Eddy Jean PIERRE menace de démissionner au cas où les objections du président ont été approuvées par la chambre basse.
Du coté de la Fusion des Sociaux-démocrates l'un des responsables, le député Jean Berthol Bastien a déclaré qu'aucune position commune n'est encore dégagée sur ce dossier.
Les députés de l'OPL n'ont pas encore reçu non plus de consignes pour la séance sur la loi sur le salaire minimum. Le député de Dame-Marie, Acklush Louis-Jeune, annonce, toutefois, qu'il est prêt à voter contre les objections de la présidence.
La présidente de la commission des affaires sociales de la chambre des députés, Geranlda Telusma avait promis de présenter à l'assemblée un rapport qui tient compte des différentes propositions faites par divers secteurs à la commission.
A signaler que Le chef de l'Etat haïtien propose, un salaire minimum de 200 gourdes dans les entreprises industrielles et commerciales.
René Préval recommande une augmentation graduelle du salaire minimum dans le secteur de la sous-traitance, soit de 125 gourdes à partir du 1er octobre 2009. .
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15482
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 10 juillet 2009
Haïti salaire minimum : certains députés semblent avoir du mal à afficher leur position
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