Un an depuis la disparition de Sony Bastien !!!
Radio Kiskeya résolue à tenir haut le flambeau
mardi 2 juin 2009, Radio Kiskeya
Le 2 juin de l’année dernière s’éteignait à Port-au-Prince notre ami et collègue de toujours, Sony Bastien.
En dépit de son état critique, personne ici, encore moins Liliane et moi, ne croyait si proche son départ. Ce fut donc un désastre de se rendre à l’évidence de cette disparition, de cette immobilisation définitive d’un être débordant de dynamisme et de bonne humeur, qui a électrisé son environnement immédiat dans les moments les plus sombres et qui a toujours crû dans la force du verbe, de l’action positive et de l’audace.
Sony, parti, laisse un vide qui ne sera jamais comblé à Radio Kiskeya. Le mieux qu’on pourra faire sera de poursuivre l’œuvre dans la voie tracée de concert, dès le départ : celle de la rigueur à toute épreuve, de l’austérité dans un pays qui tardera encore à être accueillant, de la dignité, de la combativité, de l’indépendance et de la performance.
L’absence de Sony, autant que celle de tant d’autres compatriotes émérites, n’affecte pas que leur environnement immédiat, leur milieu professionnel et familial. C’est le pays entier, pour ne pas dire l’humanité, qui est sevré de leur génie et de leur sens de l’engagement social et politique. En ce sens, Sony n’appartenait pas qu’à nous, qu’à sa petite famille ou même qu’à la corporation journalistique.
Nous avons perdu en lui un citoyen conscient des défis qui s’imposaient et qui s’imposent encore à notre peuple et au monde. Un esprit sagace, créateur d’images, de mots et de rêves dans un pays où les cerveaux s’effritent, se dessèchent, autant que les feuilles des arbres qui tardent encore à disparaître.
Pour toutes ces raisons, il ne faut pas pleurer la mort de Sony. Il faut plutôt continuer à célébrer sa vie à travers des actions dignes de celles qu’il aurait entreprises s’il vivait encore. C’est notre engagement envers lui. C’est notre engagement envers la station qu’il a tant aimée. Notre engagement aussi en faveur d’un pays dans lequel il a crû, en dépit de toutes les vicissitudes.
Continuons donc à construire, à inventer, à défendre les causes les plus justes et les plus nobles. Continuons à croire en une autre Haïti et à contribuer résolument à sa naissance.
C’est la meilleure façon de garder vivant notre "Sony Kiskeya", notre "Sony National" !
2 juin 2009
Marvel Dandin Directeur Général
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5938
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 2 juin 2009
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