Le chef de l'Etat haïtien, René Préval, devrait au cours de cette semaine formuler une objection à la loi sur le salaire minimum votée par les deux chambres.
Des parlementaires ayant participé à une rencontre avec le gouvernement la semaine dernière ont indiqué que le chef de l'Etat entend tenir compte des revendications du secteur privé. L'objection du président Préval ferait mention de la nécessité d'adopter des mesures compensatoires pour les patrons d'entreprises de la sous-traitance.
Au cours des deux journées de discussions au Palais National la semaine dernière, le chef de l'Etat s'est aligné sur la position des parlementaires favorable au maintien de la loi fixant le salaire minimum à 200 gourdes par jour.
Le président du sénat, Kelly C. Bastien, rapporte que les patrons des secteurs commercial et industriel se sont engagés à respecter le nouveau salaire de 200 gourdes. Les négociations se poursuivront au cours de cette semaine avec les représentants du secteur de la sous-traitance qui proposent un salaire minimum de 125 gourdes par jour.
Des hommes d'affaires ont formulé de nouvelles propositions pouvant permettre d'améliorer la productivité des entreprises dans le cadre d'une hausse du salaire minimum. Amélioration de la distribution de l'énergie et du système de transport pour les ouvriers et reconsidération des frais pour les heures supplémentaires font partie des propositions du secteur privé.
Selon le sénateur Bastien le salaire minimum n'est pas le seul paramètre à prendre en compte dans le cadre des efforts visant à favoriser la création massive d'emploi.
Le débat sur les 200 gourdes par jour concerne essentiellement les nouveaux employés et les stagiaires dans la sous-traitance qui ne peuvent pas fournir un volume standard de produits.
LLM
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