Un citoyen haïtien accusé d’avoir tué un citoyen dominicain autour d’une histoire de vol de poules
Un citoyen haïtien accusé d’être l’auteur du vol de plusieurs poules, aurait tué un citoyen dominicain suite à des blessures provoquées à coup de hache au cours d’un incident survenu dans une communauté de Los Rios, province Bahoruco. Le décédé a été identifié comme Lorenzo Trinidad (Sany), âgé de 30 ans dont le domicile se situe à la rue Maria Sena, dans le quartier Palenque, de la commune de Villa Jaragua.
Le médecin légiste Freddy Medina Peña a certifié que l’ouvrier est mort des suites de blessures par arme blanche au niveau de la région fronto-temporale gauche avec embarrure de la base du crâne.
La police aurait identifié l’assassin présumé comme le Moisi Piè (Moïse Pierre) de nationalité haïtienne, qui se trouverait actuellement en cavale et est activement recherché.
Le cadavre du citoyen dominicain a été rencontré au niveau d’une route communautaire du parage Pino Fresco de la section communale Higo de la Cruz de la commune de Los Rios à 80 kilomètres de cette localité.
L’institution de l’ordre public a annoncé que sur la scène du crime a été retrouvé une hache tachée du sang de la victime, arme qui aurait été utilisée pour assassiner monsieur Trinidad.
Les sources policières ont également déclaré que le défunt voulait que l’assassin présumé abandonnât le quartier, parce que celui-ci lui volait des poules dont il faisait l’élevage sur une propriété agricole.
LE cadavre a été levé de l’endroit de l’incident en présence du procureur adjoint, Annety Sierra et des officiels du département d’homicides de la Police nationale dominicaine. Une investigation est en cours.
Autor: TEUDDY A. SANCHEZ
http://www.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=149760
Traduction : JJ pour Haïti Recto Verso
Commentaires :
Nous sommes presque convaincus que cet incident isolé va déclencher comme l’année dernière une vague de protestation très musclée contre les haïtiens de la région. Nous ne le voulons pas certes ; nous ne l’espérons pas non plus. Cependant dans cette région dominicaine la présence haïtienne est assez importante. Et la xénophobie reste à fleur de peau.
L’année dernière, suite à un cas du même genre, les gens de Neiba avaient lynché un ou deux haïtiens et la population haïtienne avait du se réfugier dans les enceintes des institutions militaires pour échapper à un véritable chasse à l’homme. Plus de 600 citoyens avaient demandé à être rapatriés volontairement pour échapper à la mort.
Dans tous les cas, il faut prier pour que l’épisode de l’année dernière ne se renouvelle pas. Nous continuons à déplorer cette tendance à ne professer aucun respect contre la vie. On ne se défend pas en tuant. La vie reste précieuse. La mort est définitive. On n’a pas le temps de réfléchir une fois l’horreur commise. La mort, pour tuer, reste l’expression de la barbarie des petits d’esprit.
Nous attendons comme le messie le moment ou les haïtiens comprendront que l’on ne doit pas tuer. Haïti deviendrait un excellent endroit pour VIVRE.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 29 avril 2009
Un citoyen haïtien accusé d’avoir tué un citoyen dominicain autour d’une histoire de vol de poules
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