Des chefs de partis contestent les résultats des sénatoriales
Des dirigeants de partis politiques et des candidats n'ayant pas atteint le second tour des sénatoriales ont dénoncé hier des résultats qui ne reflètent pas le vote populaire. Les dirigeants de la Fusion, Union, Ayiti An Aksyon (AAA), Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) estiment que les résultats ont été fabriqués en faveur du parti au pouvoir, Lespwa.
Le président de la Fusion des sociaux-démocrates, Victor Benoît, affirme que les candidats de son parti dans le Nord et l'Ouest ont à leur disposition des procès verbaux prouvant leur bonne performance. Les résultats communiqués par l'organisme électoral ne sont pas conformes aux procès verbaux soumis à Marie Ghislaine Monpremier et Marie Denise Claude.
Estimant qu'elle a une longueur d'avance sur ses concurrents, Mme Claude assure avoir obtenu plus de 8 000 votes au lieu des 4 000 annoncés par les autorités électorales. Elle menace d'engager une action judiciaire contre l'organisme électoral.
De son coté, la secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Myrlande Manigat, soutient que les résultats prouvent qu'il y a eu marchandage après le scrutin.
Se déclarant consternée et attristée, Madame Manigat rend le CEP, le gouvernement et la communauté internationale responsables de l'échec des joutes. La secrétaire générale du RDNP n'entend donner aucune consigne de vote pour le second tour.
Le chef de file de Ayiti An Aksyon (AAA), Youri Latortue, dénonce également les résultats, faisant remarquer que son parti entend introduire une contestation auprès des autorités électorales.
Le sénateur Latortue critique la décision du CEP de comptabiliser les votes dans les communes où le scrutin avait été annulé.
Même si 5 candidats de l'Organisation du Peuple en Lutte sont en lice pour le second tour, le porte-parole de ce parti, Harry Marsan, se dit insatisfait des résultats dans le sud et l'Artibonite.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15133
Haïti Recto Verso commente :
Ce ne sont-là que des argumentaires de perdants. Des répliques de mauvais joueurs. Mauvais perdants. Il revient justement aux dirigeants des partis politiques de remettre en question l’influence de leurs partis dans les affaires politiques. L’abstention est un élément de mesure infaillible de l’enracinement d’un regroupement politique au sein d’une population.
Généralement dans les élections, les partis politiques peuvent avoir une idée du nombre minimum de votes correspondant au moins au nombre de militants du dit parti. En Haïti, on a l’impression que les partis sont composés que de dirigeants. Souvent ils sont incapables de trouver des candidats. Après des arrangements avec des dignitaires des localités, le parti prête des noms à des individus qui n’ont rien à faire des lignes du parti. Une fois élus, ils forment des blocs sans tenir compte de leurs partis.
Si ces dirigeants, qui sont intelligents, veulent aider Haïti et tirer des leçons de cet échec électoral, il faudrait qu’ils commencent par ce poser les bonnes questions et surtout arrêter de critiques les autres instances.
Nous aussi, comme la secrétaire du RDNP, nous sommes attristés et consternés ; mais ceci, depuis les dernières élections présidentielles, quand pour s’aligner avec le candidat perdant la secrétaire général du parti avait refusé de briguer un siège au sénat de la république. Nous sommes attristés aussi quand la société haïtienne a constaté le comportement erratique des députés élus sous la bannière de ce qui devrait être un grand parti politique. Nous ne sommes pas sûrs que les haïtiens feront attention aux consignes de vote.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 29 avril 2009
Des chefs de partis contestent les résultats des sénatoriales
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