L'ancien secrétaire général du CEP, Rosemond Pradel, est déçu par la faible affluence lors du scrutin du 19 avril. Estimant que le taux de participation avoisinera 2 % dans la région métropolitaine, M. Pradel soutient que l'enjeu du scrutin est important sur les aspects institutionnel et politique.Interrogé sur les statistiques communiquées par les autorités électorales, M. Pradel a révélé que le taux de participation des électeurs dans les villes de province était relativement élevé.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole M. Pradel a déploré les dysfonctionnements de la machine électorale. Il cite entre autres l'absence d'information sur la localisation des centres de vote et l'interdiction de circulation pour les véhicules de transport en commun. Rosemond Pradel estime que ces dispositions doivent être considérées comme des causes du faible taux de participation des électeurs.Outre ces deux facteurs, M. Pradel fait remarquer que les candidats n'ont pas eu les moyens financiers nécessaires pour réaliser une campagne électorale.
De plus, il signale que certaines gens ne se sont pas rendues dans les centres de vote parce qu'elles n'ont pas l'habitude des élections partielles ou à cause du climat morose résultat de la crise économique. Espérant que les résultats reflèteront le vote populaire, l'ancien conseiller du CEP croit que l'inefficacité des élus a découragé les citoyens à exercer leur droit de vote.
L'ancien conseiller souligne que l'administration de l'organisme électoral avait à sa disposition la liste partielle des électeurs, les cartes d'identification et la liste des centres de vote. En ce qui a trait au coût élevé des joutes, M. Pradel fait valoir que l'intégration de volontaires dans la machine électorale pourrait permettre de réduire les dépenses.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15122
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 27 avril 2009
Rosemond Pradel déplore l'inefficacité de la machine électorale
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire