L'éminent juriste Gérard Gourgues croit que le pays est en train de vivre des moments de traumatisme après la publication des résultats du scrutin du 19 avril. M. Gourgues estime que la campagne de boycottage de Fanmi Lavalas et la faible popularité des candidats peuvent être considérées comme les principales causes du faible taux de participation des électeurs.Selon le juriste la déclaration du chef de l'état avant le scrutin peut être considéré comme un coup au processus électoral. Le président Préval avait indiqué que le vote n'est pas obligatoire en Haïti. Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole Maître Gourgues a soutenu que les résultats des sénatoriales partielles sont contestables. Il fait remarquer que même des candidats de Lespwa et de l'Ucadde ont formulé des contestations dans les médias. En raison des nombreuses irrégularités et de la faible affluence lors des joutes, Gérard Gourgues souhaite que le processus soit reconsidéré. Il croit que Lespwa se prépare à réaliser un raz-de-marée s'il n'y a pas de contrôle dans le processus de vote. " Le spectacle du second tour sera pire", argue M. Gourgues prévoyant une plus forte abstention. L'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats de Port-au-Prince insiste sur la validation des pouvoirs, qui constitue un examen final pour un élu. Interrogé sur la procédure de validation, Maître Gourgues explique qu'elle permet de vérifier l'élection d'une personne. La procédure de validation a toujours existé dans les constitutions haïtiennes de 1889 à 1987 explique le juriste invitant les sénateurs à respecter les prescrits constitutionnels. Gérard Gourgues indique que seuls les sénateurs en fonction ont la qualité de voter lors de la séance de validation des pouvoirs.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15141
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 30 avril 2009
Gérard Gourgues est sceptique vis-avis du processus électoral
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