P-au-P, 31 mars 09 [AlterPresse] --- Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) qualifie d’intempestives les déclarations de certains parlementaires sur le rapport de l’Unité de lutte contre la corruption (Ulcc) autour d’un scandale de détournement de plusieurs millions de gourdes à l’Office national d’assurance vieillesse (Ona), dans une note transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Ces fonds, appartenant aux assurés de l’Ona, auraient été détournés à l’occasion des festivités carnavalesques de 2007, selon ce rapport de l’Ulcc qui a débouché sur une procédure judiciaire avec des inculpations ainsi que l’arrestation de Sandro Joseph, ancien directeur général de cet organisme en principe dédié à la sécurité sociale des travailleuses et travailleurs en Haïti.
Le Rnddh juge inacceptable que des députés aient décidé de convoquer le directeur général de l’Ulcc, Amos Durosier, soulignant que certains parlementaires sont directement concernés par ce rapport.
« Il s’agit là d’une tentative de la Chambre basse d’intimider la Justice et d’entraver la bonne marche de l’Ulcc », écrit le Rnddh dans une note acheminée à AlterPresse.
Amos Durosier devrait se présenter, ce 31 mars 2009, à la chambre des députés pour répondre à cette convocation, selon le Rnddh qui dit « non à toute dictature parlementaire ».
Toutefois, le Rnddh se déclare conscient de certaines faiblesses du rapport de l’Ulcc, notamment en ce qui concerne la ventilation peu claire des informations relatives aux fonds reçus par les particuliers et les entreprises commerciales.
Rappelant aux députés le principe d’indépendance des trois pouvoirs, le Rnddh croit qu’il revient à la justice de faire la part des choses et de déterminer les complices de l’ex-directeur général de l’Ona, à quelque corps qu’ils appartiennent.
L’organisme de droits humains peine à comprendre que 49 députés et 5 Sénateurs aient accepté de recevoir des chèques du directeur général de l’Ona sans avoir préalablement présenté une demande.
Le Rnddh se demande pourquoi ces parlementaires n’ont pas eu la sagesse et la présence d’esprit nécessaires pour questionner les motivations de cette largesse du responsable d’alors de l’Ona.
« Les fonds de l’Ona appartiennent à des assurés dont la majorité travaille dans des manufactures, avec un salaire de misère et dans des conditions de travail abjectes », rappelle le Rnddh.
Le Réseau national de défense des droits humains souligne à l’attention de tout un chacun que « le détournement des fonds de cette catégorie sociale particulière est un acte de criminalité qui doit être sanctionné avec la dernière rigueur ».
En ce sens, il invite les députés à restituer les fonds reçus et à revenir sur leur décision de convoquer le directeur général de l’Ulcc, dans le but évident d’entraver la bonne marche de la Justice. [do rc apr 31/03/2009 10 : 55]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8204
Dizon pa nou :
Li bon pou you sektè ou you gwoup sitwayen manyen made bann depie sa yo de ki prevyen. Mesye sa yo genlè konen ke se yo menm ki ranplase lame dayiti jounen jodi-a. Yo tounen you ban-n champwel, you ban matador sipèb ki kwe ke konstitsyon an ba yo dwa pou konvoke nenpot ki fonksyonè le yo vle.
Men fok pèsonn pa leve you grenn plim sou do youn nan yo. Yo met tounen koboy rale zam tire nan mitan palman. Pa gen moun ki ka di yo anyen.
Depi yo lonmen non yon an magouy yo rele anmwe convoke fonksyonè ki gen lot travay pou yo fè.
Nan ki sibvansyon pou kanaval kès asirans vye ti anplwaye faktori ye? Depi ki lè la lwa te bay biwo lona dwa pou ap bay sibvansyon bay depite pou al fè pwojè nan sikonskripsyon yo.
Anvan ke totu kakarat te sotri dèyè bwat yo, anvan tout leskonbrit dwèt long direktè lona, misye te fè you pase na lachanm kote tout depite te bat bravo pou gesyonl tap fè nan lona.
Depite te bat brave paske misye te grese pat yo.
KIdonk pa gen sa pyès. SI pa gen sitirez pa gen volor. Li bon pou fè neg depite sa yo konnen ke baton ki bat chen bla li ka bat chen nwaa tou.
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