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samedi 10 janvier 2009

Les Haïtiens de la frontière : une bombe à retardement

Le gouvernement doit tourner les yeux vers la frontière et créer les conditions pour la protéger
Auteur: ADALBERTO DE LA ROSA (
a.rosa@hoy.com.do)
Traduction DL pour HRV
Des députés de Elias Piñas, Pedernales et Indenpendencia ont mis en garde hier sur la présence massive de la population haïtienne et sur la situation que génère la contrebande d’armes et de drogues Agne Berenice Contreras, Manuel Alberto Sánchez et Pablo Inocencio Santana ont reconnu que la frontière représente une bombe à retardement devant la présence excessive de citoyens haïtiens qui vivent du côté dominicain et à cause de l’augmentation de la pauvreté, le trafic de drogues, d’armes et de personnes. Ils ont indiqué que l’insécurité au niveau de la région frontalière est un fléau qui devient de plus en plus fort et attribuent cette situation au manque de politiques migratoires et de développement mis en œuvre par les autorités nationales
Les députés des communautés frontalières ont coïncidé en affirmant qu’aucun des gouvernements antérieurs, s’est intéressé à la situation de la frontière.
Agne Berenice Contreras, députés du Parti Réformiste pour la province d’Elias Piñas raconte que la migration illégale par la frontière ne concerne pas que des citoyens haïtiens mais aussi d’autres étrangers qui traversent la frontière sans contrôles majeurs.
Elle a fait remarqué qu’à Elias Piñas la majeure parti du travail agricole est réalisée par des citoyens haïtiens qui vivent dans les communautés éloignées en configurant des conglomérats sans contrôle ce qui favorise la résurgence de certaines maladies qui avaient disparu comme le paludisme.
« Si jamais un conflit belliqueux se produit entre Haïti et Le pays, on ne sait as ce qui se passera parce que en plus de la présence des haïtiens de la frontière, beaucoup de membres des Forces Armées Dominicaines sont d’origine haïtienne et tu t’imagines au moment de se décider pour une nation pour qui ils vont le faire ? »
Sur la frontière du côté de Pédernales la situation est similaire et comme le dit le député issu du parti PRD, Manuel Alberto Sánchez (Babeto) dans des communautés comme Juancho, La Colonia et le chef lieu de la province de Pedernales on ne sait pas s’il ya plus d’haïtiens que de dominicains.
Il a informé qu’à Pedernales sur cinq poste de travail dans le secteur de la construction ou de l’agriculture, quatre sont réalisés par des haïtiens qui sont préférés aux dominicains parce qu’ils sont moins bien payés.
Il expliqua que le peu qui rentre donc à Pedernales que ce soit en matière d’alimentation ou de soins de santé ou n’importe quoi, il doit être nécessairement partagé avec les haïtiens.
« Il arrive qu’il n’y a pas de politiques de contrôle migratoire, au niveau de la frontière tout rentre des personnes, des armes, de la drogue et des produits alimentaires, mais les militaires ne peuvent pas faire grand-chose car la frontière est étendue sur plus de 300 kilomètres ».
Pablo Inocencio Santana, député de la province de Independencia, a dit que par Jimaní la migration des haïtiens est constante et que beaucoup arrivent à traverser, mais ils ne restent pas dans la région mais ils se déplacent vers d’autres région. Il a assuré que par ces sites traverse tout et même ce que l’on n’aurait jamais imaginé.
Il fait ressortir le fait que beaucoup d’haïtiens passent la frontière en famille de 15 ou 20 sans être contrôlés.
Le législateur du partir de la Libération Dominicaine a dit que la situation es la responsabilité de tous les gouvernements, y compris celui de son parti. ». Les contrôles sont établis, mais il est difficile de les appliquer car il s’agit d’une frontière étendue sur 300 kilomètres. La Responsabilité appartient certes à l’Etat mais aussi à tous les secteurs de la vie nationale », a déclaré le législateur du parti au pouvoir.
Evènements de 2008.
Durant l’année écoulée il a eu des situations conflictuelles entre citoyens dominicains et haïtiens dans différentes régions du pays, des situations qui ont laissé des victimes humaines des deux nationalités et des destructions de maisons.
Affrontements :
Le 17 février 2008, le marché binational avec Haïti se trouve affecté par le kidnapping de deux dominicains par des citoyens haïtiens et le 28 mars, 120 haïtiens provoque une mutinerie à Santiago pour résister à une déportation et essaient de prendre en otage à des militaires dominicains. En octobre un haïtien tue un dominicain à Guayubin et les habitants réagissent en brulant les logements et les propriétés des étrangers. Le 27 octobre des haïtiens sont tués à Neyba dans des actions de vengeance pour l’assassinat d’un dominicain par un haïtien qui a essayé de le braquer.
Immigration et sécurité nationale
La préoccupation pour la sécurité nationale est un sujet latent parmi les habitants des provinces de la frontière devant la présence massive de citoyens haïtiens selon les législateurs Ange Berenice Contreras, Manuel Alberto Sánchez et Pablo Inocencio Santana.
Sanchez affirme que dans la tête de beaucoup d’haïtiens il y a l’idée qui voudrait qu’une partie de la République Dominicaine appartient leur appartient. Agne Berenice demande une dépuration des forces Armées à cause du nombre de descendants haïtiens enrôlés.
La concentration de conglomérats haïtiens sans contrôle et le déplacement de la main d’œuvre créole est un autre problème qui mérite l’attention des autorités, selon Santana.
Les trois législateurs, représentants de partis politiques différents coïncident sur le fait que le gouvernement doit faire orienter son regard vers la frontière et créer les conditions pour la protéger, mais aussi la développer moyennant des investissements qui permettent d’améliorer les conditions de vie des gens
http://www.hoy.com.do/el-pais/2009/1/10/262248/Haitianos-en-la-frontera-una-bomba-de-tiempo
Le commentaire de HRV :
Nous n’irons pas jusqu’à dire que ce journal « aime bien » les sujets qui font intervenir les relations Dominico-haïtiennes. Les lecteurs en raffolent cependant. Ce sont les thèmes les plus commentés.
En matière de problématique migratoire chaque nation a le droit de légiférer comme bon lui semble. Notre observation se limite au respect de la dignité de l’homme. Comme on dit chez nous « se sot ki bay, se enbesil kip a pran ».
Cependant il est triste de voir comment les politiciens dominicains s’embourbent dans des raisonnements « irraisonnés » quand il s’agit d’aborder la question.
Nous avons reconnu par exemple l’école réformiste, chez la députée d’Elias Piñas qui n’hésite pas a évoquer l’hypothèse d’une confrontation armée. Le député du PRD ne fait pas honneur à un certain Docteur Francisco Peña Gomez en se plaignant du fait que tout ce qui rentre à Pedernales doit être partagé avec des haïtiens après avoir reconnu lui-même que 4 emplois sur cinq étaient occupés par des haïtiens. Donc les haïtiens contribuent au développement et à la production de richesses de la zone. Donc c’est tout à fait normal qu’ils bénéficient des soins de santé et de tout ce qui existe aussi.
Mais bon.. Ce sujet est aussi vieux que la guerre entre palestiniens et israélites.

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