Il dénonce le « projet présidentiel » toujours de mise d’une nouvelle Constitution
vendredi 30 janvier 2009, Radio Kiskeya
Le vice président du Sénat, Andris Riché (Grande-Anse, Organisation du Peuple en Lutte), a exprimé jeudi de sérieuses appréhensions quant au risque de violences et de nouvelle crise politique à l’occasion des élections du 19 avril 2009 pour le renouvellement du tiers du Sénat.
Les enjeux économiques et politiques de ces élections sont tels qu’ils donneront lieu au jeu d’influence des secteurs désireux de conserver leurs privilèges, a déclaré le parlementaire.
Dans cet ordre d’idées, il n’écarte pas la possibilité que la violence soit au rendez-vous. Il souligne et dénonce à ce sujet la présence dans la course d’éléments réputés dangereux et le fait par le Conseil Electoral Provisoire d’avoir délibérément accepté d’enregistrer deux listes distinctes de candidats d’un même parti politique, celui de l’ancien président Aristide, la Famille Lavalas (Fanmi lavalas). Le parlementaire doute que certains des concernés accepteront passivement de se voir écartés ou, s’ils restent dans la course, de ne pas remporter les élections.
En ce qui concerne les exigences de financement des candidatures contenues dans la loi électorale, Andris Riché déclare que les gens honnêtes n’auront pas la possibilité de prendre part à la course électorale. Ce sont plutôt les secteurs d’argent qui y participeront, à son avis.
Le vice-président du Sénat a enfin dénoncé l’intention qu’il croit être celle du chef de l’Etat, René Préval, de doter coûte que coûte le pays d’une nouvelle Constitution qui correspondrait à ses visées politiques. [jmd/RK] .
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5639
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vendredi 30 janvier 2009
Le sénateur Andris Riché appréhende des violences et une nouvelle crise politique
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