La technologie étouffe la tradition dans les exercices qui drainent des foules immenses avant les trois jours gras
lundi 19 janvier 2009,
Radio Kiskeya
La Police Nationale a annoncé lundi le maintien des mesures de sécurité spéciales mises en place pour les journées pré-carnavalesques au lendemain du deuxième dimanche des exercices marqué par l’effervescence populaire dans les rues de Port-au-Prince.
Dans une interview à Radio Kiskeya, le porte-parole a.i de la PNH, Gary Desrosiers, a indiqué que plusieurs personnes ont été interpellées, sans pouvoir toutefois préciser leur nombre.
Les forces de l’ordre sont également restées muettes sur les blessés.
A Pétion-Ville (banlieue est), des coups de feu ayant retenti peu avant la fin des prestations de la soirée ont nécessité une intervention de la police.
Par ailleurs, le porte-parole de la PNH rappelle à l’attention des automobilistes que les véhicules ne sont pas autorisés à stationner les dimanches dans l’aire du Champ de Mars, la grande place centrale de la capitale, lieu traditionnel de concentration des carnavaliers.
Après une première manifestation de la ferveur populaire huit jours auparavant, la saison a été véritablement lancée avec la présence dimanche de dizaines de milliers fans endiablés à Port-au-Prince, à Pétion-Ville (banlieue est) et dans d’autres régions du pays attachées au plus grand rendez-vous culturel annuel.
Une ombre persiste toutefois au tableau. Les bandes à pied, groupes assurant la reproduction des traditions rythmiques et vestimentaires du carnaval, semblent devoir, cette année encore, faire les frais du déferlement des décibels. Elles parviennent difficilement à trouver leur place dans le décor où les DJ installés sur des chars motorisés dotés de matériels de sonorisation assourdissants leurs font une concurrence déloyale.
Quatre autres dimanches pré-carnavalesques doivent précéder le défilé des trois jours gras prévu les 22, 23 et 24 février prochains. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5605
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 20 janvier 2009
2e dimanche pré-carnavalesque : succès populaire et incidents mineurs
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