Port-au-Prince, le 19 janvier 2009 –(AHP)- Le ministre haïtien de l’Environnement, Jean Marie Claude Germain, a annoncé lundi l’organisation en Haïti, d’un sommet du 26 au 29 janvier prochain sur le phénomène du réchauffement climatique, autour du thème « dialogue politique sur les changements climatiques ».Selon le ministre, 13 pays dont Haïti sont exposés à ce phénomène qui tend a-t-il dit, à gagner du terrain dans la région caribéenne.Il prévient toutefois qu’il n’existe pas de solutions à ce problème mais qu’on peut seulement adopter des mesures d’adaptation.
Le ministre a présenté la reforestation au niveau des bassins versant, comme l’une de ses grandes priorités, dans le cadre des efforts visant à réduire la vulnérabilité du pays en période cyclonique.Il estime que ce travail permettra d’avoir des zones de conservation qui puissent favoriser des infrastructures agricoles et urbaines.
Il estime également urgent que l’Etat haïtien, les organisations de la société civile et le secteur privé arrivent à comprendre la nécessité de prendre en main la question de l’alternative au charbon de bois, en augmentant la capacité de stockage de gaz propane pour toute la population.
Des activités visant à sensibiliser la population devront être entreprises en vue de son éducation environnementale, a encore fait savoir M. Germain, soulignant que des millions de gourdes seront utilisées pour la mise en place d’une organisation baptisée l’Observatoire Nationale sur l’Environnement et la Vulnérabilité (ONEV). Cette organisation se chargera de placer des appareils de mesure sur toutes les rivières, pour étudier le comportement des eaux, a-t-il expliqué.
Des mesures ont été également envisagées en vue de la création dans le budget national, d’un fonds baptisé « Fonds pour la Réhabilitation de l’Environnement Haïtien (FREH). Selon le ministre, ce fonds sera alimenté par l’application de taxes écologiques sur un ensemble de produits.
Le budget alloué à son ministère s’élève à 500 millions de gourdes dont 95 millions tirés du trésor publicDe son côté, le conseiller en planification stratégique et en coopération internationale, Jean Ronald Toussaint, a fait part de ses craintes sur l'avenir de la société haïtienne face aux manifestations de changements climatiques."Cette société peut bien disparaître si son environnement n’est pas bien géré", a prévenu M. Toussaint.
Le directeur des sols et écosystèmes, Joseph Vernet, a pour sa part fait savoir qu’il est extrêmement important pour l’état haïtien de chercher à passer de 1,5 à 10% de couverture forestière, dans les 5 prochaines années.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 21 janvier 2009
13 pays de la Caraïbe dont Haïti exposés au phénomène du réchauffement de la planète: sommet du 26 au 29 janvier en Haïti autour de ce phénomène
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