Plusieurs partis politiques portent encore les séquelles de l'attaque des militants lavalas le 17 décembre 2001. Les locaux des partis et les résidences de nombreux dirigeants politiques, membres de
Le pasteur Luc Mesadieu, chef de file du Mochrena, affirme avoir eu la vie sauve miraculeusement parce que sa tête avait été mise à prix par le chef du groupe armé dénommé " armée cannibale".
Un des agents de la sécurité reprochée du pasteur Mesadieu a été assassiné par les militants lavalas. " Il a été brûlé vif", révèle Luc Mesadieu faisant remarquer que les lavalassiens avaient également incendié 4 véhicules du parti, la résidence et l'école du vice président du parti.
7 ans après, Luc Mesadieu a présent à la mémoire les exactions commises par les militants lavalas contre les partis de l'opposition. Evans Paul, dirigeant du KID aujourd'hui chef de file de l'Alliance, lui aussi n'est pas prêt d'oublier cette triste et tragique soirée qu'il n'espère plus revivre.
Les séquelles mentales et financières de cette nuit noire du 17 décembre sont plus vives pour Evans Paul qui avait refusé les frais de dédommagement accordés par le gouvernement d'Aristide. " Je pense que moralement ce n'était pas bien de recevoir l'argent des contribuables parce que la faute incombait aux partisans d'Aristide", dit-il rappelant qu'il avait été attaqué en justice par le propriétaire de la maison incendiée.
Il s'agissait du troisième local du KID incendié à l'occasion de violences politiques. Toutefois M. Paul attire l'attention sur le climat d'apaisement et de tolérance qui s'est instauré avec l'accession de René Préval. Le chef de file de l'Alliance croit même déceler une certaine modération chez les militants lavalas prompts autrefois à détruire leurs opposants.
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