Satisfait, le Conseil de sécurité de l’ONU approuve le maintien dans sa configuration actuelle de la force de stabilisation jusqu’en octobre 2009
mardi 14 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé mardi pour un année supplémentaire, jusqu’au 15 octobre 2009, le mandat de la Mission de stabilisation en Haïti (MINUSTAH) en l’exhortant à poursuivre son travail d’encadrement de la Police Nationale dans ses tâches sécuritaires.
Dans une résolution adoptée à l’unanimité, les quinze membres du Conseil ont renouvelé le mandat des casques bleus avant son expiration mercredi.
Le Conseil de sécurité a exprimé sa satisfaction face au renforcement de la composante policière de la MINUSTAH suite à sa reconfiguration en octobre 2007. Il a également accordé son approbation à la recommandation du Secrétaire général, Ban Ki-moon, de conserver la même configuration de la force onusienne "jusqu’à ce que l’accroissement prévu des capacités de la Police Nationale d’Haïti permette un réexamen de la situation".
Les effectifs actuels de la force de stabilisation sont de 7.060 militaires et 2.091 policiers.
Le Président René Préval avait souhaité le maintien des troupes onusiennes, mais a sollicité en vain ces deux dernières années la modification du mandat de la mission onusienne en vue de son orientation vers le développement du pays.
Placée sous commandement brésilien, la MINUSTAH, qui est déployée en Haïti depuis l’été 2004, est composée majoritairement de soldats issus des pays d’Amérique latine. Cette mission, dont le budget annuel s’élève à plus de 500 millions de dollars dans le pays le plus pauvre du continent américain, s’est souvent vu reprocher par des groupes de la population son inefficacité et son caractère de force d’occupation à travers une imposante machine de guerre, mais aussi une armée de fonctionnaires. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5328
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
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