Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 3 octobre 2008
Le chef de l’état annonce le décaissement de 30 millions de gourdes en faveur des Gonaïves
Le chef de l’état haïtien, René Préval, s’est rendu aux Gonaïves hier jeudi en vue de constater l’ampleur des dégâts causés par les récents cyclones. A bord d‘un camion, le président Préval a parcouru plusieurs rues de la ville encore ensevelies par la boue. Craignant l’arrivée d’autres cyclones, M. Préval croit qu’il faut définir une stratégie pour protéger la ville soulignant que des travaux doivent être réalisés dans les lits des rivières pour les éloigner de la ville. " Il faut que les rivières ne passent plus dans la ville ", dit-il précisant que le reboisement des bassins versants est un programme à long terme.Interrogé sur sa visite tardive aux Gonaïves, le chef de l’état a indiqué qu’il avait d’abord sollicité des fonds de la communauté internationale en faveur des sinistrés. Faisant remarquer que la situation économique était déjà difficile avant les intempéries, M. Préval dit reconnaître que la population est affamée. Il a invité le maire des Gonaïves à expliquer à la population les efforts consentis pour venir en aide aux sinistrés. " Il y a 45 camions de la CNE qui aident au nettoyage de la ville ", dit-il annonçant le décaissement de 31 millions de gourdes pour la réalisation de travaux d’assainissement qui permettront de créer des emplois. Dans son intervention, le maire des Gonaïves, Stephen Moise, a demandé au chef de l’état d’adopter des dispositions urgentes pour nettoyer la ville. " Il faut des actions pour reconstruire Gonaïves ", dit-il rappelant que la population vit dans la boue depuis un mois. Faisant état de son incapacité à répondre aux besoins de la population, le maire des Gonaïves a sollicité l’aide de plusieurs agences en vue de distribuer l’aide alimentaire aux sinistrés.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire