Une nouvelle inondation de moindre envergure a été enregistrée hier soir aux Gonaïves compliquant d’avantage la tache des organisations humanitaires et de la Protection civile.
Le maire des Gonaïves, Stephen Moïse, affirme que dans certains quartiers le niveau de l’eau est très élevé empêchant la circulation des camions transportant l’aide de la communauté internationale. " Le niveau de l’eau est passé à 1m50 en raison des averses dans les bassins versants", dit-il révélant qu’au moins une personne a été tuée.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, le maire Moïse a fait remarquer que les bassins versants de Marmelade, Ennery, et Saint Michel de l’Atalaye déversent l’eau des précipitations dans la ville des Gonaïves." Les moyens manquent pour déplacer les populations ", dit-il soulignant que son administration entend agir avec fermeté pour protéger les résidents. " Certaines rues sont transformées en rivière ce jeudi", lance le Maire des Gonaïves.
Les autorités locales ont procédé à l’inhumation de 104 cadavres dans le cimetière des Gonaïves en début de semaine. Les responsables du bureau de la protection civile avaient fait état hier de 111 cadavres retrouvés aux Gonaïves.
De son coté, le sénateur Youri Latortue soutient que la rareté d’eau et d’aliments représente la principale préoccupation des sinistrés.
Il fait remarquer que l’acheminement de l’aide est difficile en raison de du mauvais état des routes et de l’effondrement de certains ponts.
Le sénateur Latortue se réjouit de l’arrivée de quelques hélicoptères qui permettront d’atteindre les sinistrés dans les différentes villes de l’artibonite.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 11 septembre 2008
Gonaïves, une nouvelle inondation complique la tache des humanitaires
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