José Miguel Insulza et des représentants notamment des Etats-Unis, de l’ONU et de l’UE entendent réaffirmer l’appui de la communauté internationale aux autorités haïtiennes confrontées à une grave crise alimentaire
mercredi 23 avril 2008,
Radio Kiskeya
Le Secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA), José Miguel Insulza, arrive jeudi à Port-au-Prince à la tête d’une mission de haut niveau en vue d’exprimer au gouvernement haïtien le soutien des institutions internationales et des pays du Groupe des amis d’Haïti devant la grave crise alimentaire qui avait plongé le pays dans une impasse politique.
Selon un communiqué de l’OEA rendu public à Washington, la délégation comprendra d’importants représentants des Etats-Unis, du Canada, du Mexique, de l’Argentine, du Brésil, de l’Union européenne et un envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Des discussions avec le Président René Préval et son Premier ministre démissionnaire Jacques-Edouard Alexis sont notamment annoncées
José Miguel Insulza a estimé que l’Exécutif haïtien présidé par René Préval "contrôle pleinement la situation et réalise des consultations avec les forces politiques en vue de la désignation à brève échéance d’un nouveau Premier ministre" suite à la décision, le 12 avril, du Sénat de destituer Jacques-Edouard Alexis au milieu d’une violente tempête sociale contre l’escalade des prix.
Toutefois, le numéro un de l’organisation hémisphérique insiste sur la nécessité pour la communauté internationale de rendre sa coopération avec le peuple haïtien effective dans un court délai. "La solidarité doit s’exprimer rapidement et l’envoi d’aliments est urgent pour que le gouvernement puisse faire face à ce problème", a estimé M. Insulza qui avait dirigé une réunion du Groupe des amis d’Haïti peu après les événements dramatiques qui avaient secoué Port-au-Prince et plusieurs autres villes les 8 et 9 avril derniers. Le diplomate chilien avait alors regretté l’effet dévastateur des prix du pétrole et des aliments sur les "avancées importantes" qu’Haïti avait, selon lui, réalisées dans la lutte contre la violence, en faveur du développement et du renforcement institutionnel.
L’OEA rappelle que son objectif est d’aider le peuple et le gouvernement d’Haïti afain d’éviter que la crise ne s’amplifie. Le Secrétaire général adjoint de l’organisation, Albert Ramdin, a enfin affirmé qu’il existait en Haïti "une situation d’urgence et non une crise politique".
Très présente dans la succession de crises qu’a connues le pays ces dernières années, l’Organisation des Etats américains avait joué un rôle de premier plan dans le processus électoral de 2006 qui allait porter René Préval au pouvoir pour un second mandat. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4959
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 24 avril 2008
Le Secrétaire général de l’OEA conduit jeudi une mission internationale en Haïti
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