Le président du sénat, Kelly C. Bastien, affirme que les programmes préparés par le FMI sont l’une des causes de l’aggravation de la pauvreté dans le monde. Tout en rappelant qu’Ericq Pierre devra travailler dans le cadre du DSNCRP adopté par les partis politiques, le sénateur Bastien qu’il y a une ligne médiane entre le néolibéralisme et le nationalisme. Tandis qu’il met en évidence les vertus de la bonne gouvernance, critère des institutions financières internationales, Kelly Bastien dénonce la privatisation. Le sénateur Bastien se prononce pour des mesures de redressement en vue de rentabiliser les entreprises publiques. Toutefois, le président du sénat souligne que le budget de la république dépend en grande partie de l’aide de la communauté internationale. Il propose donc la formule ; privilégier les intérêts nationaux sans pour autant s’écarter de la communauté internationale. De son coté, le sénateur Youri Latortue, l’un des portes parole du groupe des 16 sénateurs majoritaires, prête des intentions néolibérales à Ericq Pierre, fonctionnaire de la Banque Interaméricaine de développement. " J’espère qu’il ne restera pas figé dans ses convictions néolibérales", lance le sénateur Latortue pour qui la priorité est de trouver une solution à la crise alimentaire. Le sénateur Latortue rappelle que les haïtiens réclament un moratoire sur la dette et l’utilisation de ressources pour réaliser des projets sociaux. Pour sa part, la sénatrice Evelyne Chéron (Fanmi Lavalas) estime que Ericq Pierre a la compétence nécessaire pour exercer cette fonction. " M. Pierre a beaucoup de courage pour accepter ce poste parce que le pays est à la dérive", ajoute-t-elle. Interrogée sur l’application d’une politique néolibérale, Evelyne Chéron croit qu’il faut adopter un plan national élaboré par les haïtiens. Outre les partis politiques, les représentants de la société civile devraient prendre part aux négociations pour la formation du gouvernement indique-t-elle.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13714
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 29 avril 2008
Des sénateurs sont opposés à l’application d’une politique néolibérale
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