Pétion C. Roy est ingénieur-gestionnaire. Installé à la direction générale de la Centrale autonome métropolitaine d'eau potable (CAMEP) au début de mars, cet ancien directeur du Service national d'eau potable (SNEP) arrive dans un contexte où l'institution fait face à des difficultés d'ordre majeur. Réseau et équipements défectueux, pression démographique et manque de ressources énergétiques sont des problèmes auxquels M. Roy entend s'attaquer dans un projet qu'il veut concrétiser en un temps record.
Tout en déplorant la situation dans laquelle évolue l'institution, le directeur général de la CAMEP, qui vante sa bonne relation avec le personnel, spécialement avec les ingénieurs, promet de réparer d'abord le réseau afin d'améliorer la distribution d'eau dans les zones qui y sont concernées.
« La capacité du réseau construit pour une population d'environ 800 000 habitants a été dépassée par la population actuelle qui dépasse les 2 millions », explique M. Roy qui se fixe un court délai pour faire couler l'eau des robinets des ménages.
De la Croix-des-Bouquets à Carrefour en passant par Pétion-Ville, Delmas, Cité Soleil et Port-au-Prince, la CAMEP possède des installations qui ne fonctionnement que partiellement, en raison de « petits détails techniques », selon ses dires.
Face à cette situation, Pétion C. Roy, 53 ans, s'attelle à réparer les génératrices qui constituent les principales causes de l'assèchement des robinets et des réservoirs des ménages.« C'est un projet à court terme de réparer le réseau et de livrer l'eau aux zones où la CAMEP possède déjà les infrastructures », dit-il sans préciser la date du début et de la concrétisation de ce projet.
M. Roy, un tantinet confiant, croit dans les potentialités de son équipe. « C'est notre travail, dit-il. La distribution d'une eau saine et abondante ne doit pas être un défi pour la CAMEP. » Quant à la qualité du précieux liquide, le nouveau directeur général de la CAMEP s'y tient à coeur. « Nous allons faire le meilleur de nous-mêmes afin de redonner à l'institution sa vraie vocation qui est d'offrir une eau de qualité aux clients qui, de leur côté, doivent également contribuer à ce travail », déclare-t-il.
Cependant, la contribution de la population parait constituer un paramètre des plus importants pour l'ingénieur-gestionnaire nouvellement investi à la tête de la CAMEP. « Trop souvent l'indifférence des utilisateurs vis-à-vis des installations complique le travail des techniciens de la CAMEP », fait-il remarquer soulignant que les problèmes ne font qu'empirer quand la population qui est sur place et à laquelle l'eau est destinée n'accorde pas d'importance à sa gestion.
« Les éventuelles contaminations dont puissent être victimes les réservoirs alimentés par la CAMEP puisent leurs causes de la défectibilité des tuyaux », avance Pétion C. Roy. A moyen terme, Pétion C. Roy entend travailler à l'extension et au renforcement du réseau dans certaines zones où les infrastructures sont absentes.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=55740&PubDate=2008-03-20
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 20 mars 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire