Un mouvement de protestation organisé par certains étudiants de l'université d'Etat d'Haïti (UEH) avait semé la pagaille au Champ de Mars en prélude aux festivités carnavalesques. Ils ont fait le point ce jeudi sur les motifs de ce mouvement et annoncent, d'ici la semaine prochaine, un sit-in devant le Parlement haïtien.
Des barricades de pneus enflammés érigées à l'angle de l'Ave Magloire Ambroise et de la rue St Honoré, des jets de pierres et de bouteilles en provenance de la faculté d'Ethnologie avaient créé, en prélude aux festivités carnavalesques, un moment de panique dans l'aire du Champ de Mars. Ce mouvement enclenché par certains étudiants de l'Université d'Etat d'Haïti avait pour objectif de forcer les autorités haïtiennes à se pencher sur la cherté de la vie. L'objectif de ce mouvement, déclarent-ils ce jeudi, vise à forcer les autorités en place à prendre des mesures formelles sur le problème de la vie chère, la relance de la production nationale et faciliter l'intégration des jeunes au sein de la fonction publique. « Nous avons la compétence et nous voulons mettre nos connaissances au service de la nation », précisent-ils.
Ces étudiants envisagent d'investir les rues de la capitale au cas où l'administration Préval /Alexis refuse de se pencher sur les problèmes les plus urgents de la nation. Ils lancent un appel à un réveil citoyen face au phénomène de la cherté de la vie qui s'accentue de jour en jour. Ils invitent, par conséquent, tous les secteurs de la vie nationale à s'unir et à prendre part à un sit-in pacifique qui se tiendra le mercredi 13 février devant le Parlement. Ce sit-in sera organisé en vue de lancer un message fort au président de la République René Préval et à son gouvernement.
« La situation est intolérable », estime, Lucien Joseph, président de la Fédération des étudiants universitaires d'Haïti (FEUH) qui pense « en tant qu'avenir du pays, les jeunes doivent se serrer les coudes pour forcer les autorités en place à trouver des solutions concrètes aux différents problèmes de la population. »Le président de la FEUH a, par ailleurs, dénoncé l'irresponsabilité du chef de l'Etat qui, dit-il, ne prend aucune mesure concrète pour améliorer les conditions de vie de la population.
Amos Cincir
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53947&PubDate=2008-02-08
Une question:
Serait-ce la version 2008 de gnb?
Qu'en suivra-t-il?
Le départ de Préval?
Une nouvelle transition?
D'autres élections présidentielles financées par la communauté internationale?
Tout ça pour ça?
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 8 février 2008
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