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mercredi 20 février 2008

L’interpellation du premier ministre à la Chambre basse reportée "sine die"

A l’instar de leurs collègues sénateurs, les députés échoueront-ils dans leur démarche d’interpellation du chef du gouvernement ?
février 2008,
Radio Kiskeya

L’interpellation du Premier ministre Jacques Edouard Alexis à la Chambre basse qui était prévue pour jeudi a été reportée « sine die ».
Le député Saurel François (lavalas, parti de l’ancien président Aristide) explique ce report par la nécessité pour les députés de parvenir à un plus large consensus au sujet de l’interpellation. Saurel François qui fait partie des 8 députés à l’origine de l’interpellation avoue que les motifs de celle-ci n’étaient pas suffisamment explicites dans la lettre y relative remise au bureau de la Chambre.
Le parlementaire lavalas assure toutefois que la séance d’interpellation se tiendra, mais à une date qu’il n’est pas en mesure de préciser.
Entre-temps, la controverse continue d’aller bon train, au niveau des deux chambres, autour de l’opportunité ou non d’interpeller le chef du gouvernement.
Le sénateur de l’Ouest Jean Hector Anacacis (LESPWA) demande aux députés de surseoir à la démarche d’interpellation. Pour éviter une grave crise que provoquerait le renvoi du gouvernement, le sénateur préconise un remaniement ministériel.
Les députés jouissant de leurs prérogatives constitutionnelles en interpellant le chef du gouvernement, la séance y relative devrait pouvoir se dérouler normalement, de l’avis du sénateur du Nord-Ouest (élu sous la bannière de l’OPL), Mélius Hyppolite. La décision des députés à l’issue des débats devrait seulement dépendre de la façon dont le premier ministre aura défendu ses options pour l’amélioration des conditions de vie de la population, a-t-il estimé.
Le député Ronald Larêche (Fusion) s’oppose pour sa part à l’interpellation, jugeant que ses pairs ne se sont pas donnés la peine de rechercher le consensus indispensable avant d’initier la procédure.
Face au débat qui ne fait que s’amplifier, le gouvernement garde le mutisme le plus complet, jouant la carte de la normalité. Le ministre chargé des relations avec le parlement, Me Joseph Jasmin, doit d’ailleurs se trouver ce mercredi à la Chambre basse pour procéder au dépôt du texte du projet de nouvelle loi électorale. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4716
Note: Des informations circulent et laissent entendre que l’interpellation serait maintenue pour le jeudi 28 février en cours

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