Très sévères depuis le début de la crise de la grippe aviaire, les membres du CESFRONT ont confisqué des caisses de la boisson énergisante Toro
mardi 12 février 2008,
Radio Kiskeya
Les membres du Corps spécialisé de contrôle frontalier (CESFRONT) ont imposé de sévères restrictions aux commerçants haïtiens venus écouler leurs produits lundi au marché binational de Dajabòn (nord-ouest de la République Dominicaine), rapporte le quotidien El Nuevo Diario.
Après 8 heures du matin, les agents économiques n’avaient pas été autorisés à franchir le poste frontalier alors qu’en général ils arrivent en territoire voisin dès 7 heures. Ils avaient commencé à étaler leurs marchandises à même le sol avant d’obtenir le feu vert d’un major.
Les militaires dominicains, qui ont reçu des instructions strictes depuis le début de la crise de la grippe aviaire, ont exercé un contrôle minutieux sur tout ce que transportaient les commerçants et ont intercepté des produits haïtiens interdits de vente comme la boisson énergisante Toro. Ainsi, ils ont procédé à la confiscation de plusieurs caisses de ce produit dont la commercialisation est prohibée en république voisine officiellement en raison de ses effets nocifs sur la santé des consommateurs.
Cependant, la Brasserie nationale (BRANA), qui produit la boisson, s’inscrit en faux contre l’argumentation des autorités sanitaires dominicaines. L’établissement industriel attribue la disparition de Toro du marché dominicain à une réaction contre la décision de Port-au-Prince de décréter un embargo sur l’importation des produits avicoles provenant de la République Dominicaine où un foyer de grippe aviaire a été découvert fin décembre. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4696
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 14 février 2008
Les commerçants haïtiens accèdent difficilement au marché binational de Dajabòn
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