L’ambassadeur de France, Christian Connan, a révélé que le chef de l’état, René Préval, s’était entretenu hier avec des représentants des bailleurs de fonds autour du processus électoral. En raison de l’invitation tardive l’ambassadeur français n’a pu participer à cette rencontre au cours de laquelle le président Préval avait exprimé sa détermination à organiser les élections sénatoriales. Le diplomate français croit qu’il y a urgence d’organiser les élections sénatoriales qualifiant les derniers évènements de non favorable au processus électoral. " En raison des polémiques il y a eu changement de conseillers électoraux et à nouveau des polémiques", constate t-il rappelant que l’équilibre entre la direction générale et le conseil d’administration du CEP avait été réclamé par les bailleurs de fonds. " Les derniers évènements sont préoccupants et la réunion avec le chef de l’état a été encourageante", a admis le diplomate français. Lundi, le chef de l’état s’était entretenu avec les représentants du secteur privé en vue de les informer de la démission du directeur général du CEP, Jacques Bernard. A l’issue de la rencontre le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH), Jean Robert Argant, avait indiqué que les hommes d’affaires avaient n’entendaient pas designer un nouveau représentant au CEP. " C’est la prérogative du chef de l’état de designer les directeurs généraux ", dit-il espérant qu’un directeur général pourra être nommé dans le meilleur délai. Pour sa part, le président de la Fusion des Sociaux-démocrates, Victor Benoît, soutient que la démission de Jacques Bernard peut nuire au processus électoral. M. Benoît estime que les nouveaux règlements internes accordent trop de pouvoir au président du CEP. " C’est un germe d’instabilité et de conflit au sein du CEP parce qu’un conseiller peut contester ces pouvoirs", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13451
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 31 janvier 2008
Le chef de l’état reprend les consultations autour du processus électoral
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