Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 12 décembre 2007
Des policiers accusés de torture, risquent l’emprisonnement
Les 6 policiers, accusés d’avoir tabassé un présumé kidnappeur, François Lafortune, alias Khadafi, ont comparu hier mardi par devant le tribunal correctionnel. Le juge Chanlatte Mathieu s’est déclaré incompétent et a décidé de renvoyer le dossier au cabinet d’instruction pour un procès criminel. L’un des avocats des policiers, Samuel Madistin, critique cette décision et annonce avoir interjeter appel. En dépit de la requête du ministère public, les policiers restent en liberté provisoire déclare le juriste qui explique qu’aucun mandat de dépôt ne figurait dans le dossier. " Le juge a demandé qu’un mandat soit émis contre les policiers, mais ceci ne peut se faire parce que l’appel est suspensif", soutient M. Madistin. De plus, Samuel Madistin souligne que le ministère public n’a pas présenté un certificat médical prouvant la gravité des blessures. " Il n’y a pas de certificat médical délivré par un médecin de l’HUEH", dit-il précisant que les photos ne sont pas des preuves prouvant la gravité des blessures. D’autres policiers et les parents des policiers accusés, présents au tribunal ont laissé éclater leur colère en raison de la décision du juge Chanlatte Mathieu. " On libère un kidnappeur et emprisonne des policiers, la population et les policiers doivent se révolter contre cette situation ", lance l’un d’entre eux. Un autre policier croit qu’il s’agit d’un complot. " Le kidnappeur " Khadafi" est marié à la cousine de Claudy Gassant, le commissaire du gouvernement qui avait dans un premier temps ordonné la libération de " Khadafi", soutient celui-ci. " De la façon dont nous sommes traités il n’y a rien d’autre à faire que de remettre les armes ", déclare un autre policier offusqué.
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