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lundi 3 décembre 2007

Des milliers de médecins panaméens en grève craignent d’être remplacés par des professionnels étrangers dont des haïtiens

Sans confirmer l’information, le Président Martìn Torrijos n’écarte pas une telle option afin de court-cicuiter ce mouvement de revendications salariales qui paralyse les hôpitaux publics du Panama depuis un mois
lundi 3 décembre 2007,
Radio Kiskeya
Des médecins panaméens en grève depuis près d’un mois dans le cadre d’un mouvement de revendications salariales ont accusé le gouvernement du Président Martìn Torrijos de vouloir les remplacer par des spécialistes venus de plusieurs pays de la région, dont Haïti, rapporte une dépêche d’EFE datée de Ciudad de Panama.
Fernando Castañedas, de la direction de la commission nationale de négociation (COMENENAL), à l’origine de cette grève dans le système hospitalier public, a déclaré que le pouvoir "cherche à faire venir des médecins d’Haïti, du Salvador, du Vénézuéla et d’autres pays de la région afin de remplacer les médecins en grève".
Tout en refusant de confirmer l’existence d’un tel projet, le Président Torrijos n’a pas écarté la possibilité de recourir à cette option. "Ce qui est clair, c’est que nous avons la responsabilité de faire notre possible pour que les panaméens ne meurent pas faute de soins médicaux", a affirmé le chef de l’Etat interrogé par des journalistes au cours d’une visite le week-end écoulé des travaux de construction du Musée de la biodiversité.
Il s’est aussi montré agacé par le fait que les grévistes s’attaquaient au projet "Operaciòn Milagro" (Opération Miracle) mis en place au Panama par son épouse et première dame, Vivian Fernàndez de Torrijos, avec le soutien du gouvernement cubain et qui a permis à plus de 10.000 panaméens pauvres de recouvrer la vue gratuitement.
Plus de 5.000 médecins panaméens refusent de fournir des soins de santé aux patients. Ils protestent notamment contre leurs conditions de travail et la possible privatisation du service public de santé.
Toutefois, une petite fenêtre semblait pouvoir donner une chance aux négociations avec la décision de la COMENENAL de suspendre le mouvement pendant 48 heures, lundi et mardi. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4483

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