Alarmé par la gravité de son état de santé, le parlementaire met le chef de l’Etat en garde contre les conséquences d’un éventuel décès en prison de l’important homme d’affaires accusé dans la faillite de la SOCABANK ; la TELECO exige de la HAITEL, de façon opportuniste, plus d’argent qu’elle ne doit, selon Anacacis
mercredi 7 novembre 2007,
De passage mardi à l’hôpital du Canapé-Vert, le parlementaire en a profité pour rendre visite à l’homme d’affaires. Il avoue avoir été choqué par la nette détérioration de son état de santé qui fait craindre le pire. M. Anacacis, qui rappelle que Ciné est septuagénaire, diabétique et cardiaque, affirme avoir vu du sang couler de ses narines.
Estimant que le chef de l’Etat ne serait pas au courant de cette situation, le Sénateur l’appelle à faciliter le départ de l’entrepreneur pour l’étranger où il pourrait recevoir des soins appropriés. Il a averti que tout décès en prison du PDG de la HAITEL, poursuivi en correctionnelle pour son implication présumée dans la faillite frauduleuse de la SOCABANK, constituerait une catastrophe dont le gouvernement porterait l’entière responsabilité.
En sa qualité de président de la commission travaux publics, transport et communications de la Chambre haute, Jean Hector Anacacis a, par ailleurs, reproché aux responsables de la TELECO de profiter de la descente aux enfers de Franck Ciné pour réclamer de sa compagnie des compensations financières exorbitantes de 46 millions de dollars américains dans le cadre d’un différend commercial. La dette de la HAITEL envers la compagnie de télécommunication d’Etat pour l’exploitation d’une fréquence pendant 15 ans se chiffrerait en fait à 15 millions de dollars dont 7 ont été déjà versés. Le parlementaire de Lespwa précise qu’à propos de la balance, l’opérateur de téléphonie mobile devrait payer seulement cinq millions, les trois autres millions ayant été déjà récupérés par la TELECO à partir des fonds générés par le trafic entre les deux compagnies.
L’intervention du Sénateur coïncide avec une action intentée par la HAITEL en référé alors que les négociations engagées par les deux parties grâce à l’arbitrage du Conseil National des Télécommunications (CONATEL) continuent d’achopper sur des points litigieux.
Depuis le 26 octobre dernier la TELECO, qui compte 20.000 abonnés, a unilatéralement interrompu ses liaisons d’interconnexion avec la HAITEL créditée de 400.000 abonnés. Une décision que le directeur général du CONATEL, Marcelin Montaigne, a profondément regrettée en invoquant le caractère universel de service public du téléphone auquel les citoyens doivent avoir accès en permanence. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4391
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