changement significatif n'a été opéré dans la diplomatie haïtienne depuis l'arrivée au pouvoir de l'administration Préval/Alexis. Tous les ambassadeurs et consuls nommés par les gouvernements antérieurs gardent toujours leur poste. Mécontents, les députés de la 48e législature crient au scandale.
« Seul le président de la République a le pouvoir de nommer ou de révoquer les ambassadeurs et consuls », a répondu mardi le ministre des Affaires étrangères et des Cultes, Jean Rénald Clérismé, aux membres de la commission des Affaires étrangères de la Chambre basse, le critiquant pour n'avoir opéré aucun changement dans les représentations diplomatiques haïtiennes. Le ministre a, toutefois, reconnu qu'il y a une lenteur au niveau de son ministère dans la gestion des dossiers relatifs à diplomatie haïtienne. Cependant, il a fait état d'une évaluation en cours sur la situation des ambassades et consulats d'Haïti à l'étranger. « Seules les représentations diplomatiques de l'Afrique, de l'Asie et de quelques pays de l'Amérique latine ne sont pas touchées », a informé le ministre Jean Renald Clérismé.
Les premiers constats laissent éclater au grand jour de nombreux problèmes auxquels font face les missions diplomatiques haïtiennes notamment l'exiguïté des locaux et une carence en ressources humaines qualifiées. Le chancelier haïtien qui s'était fait accompagner du directeur général du ministère a annoncé que des mesures seront prises pour moderniser la diplomatie haïtienne. « Nous voulons une diplomatie orientée vers l'économie haïtienne », a-t-il indiqué aux parlementaires. M.Clérismé dit, par ailleurs, opter pour un redéploiement du personnel diplomatique en fonction des besoins du pays. Le pays, selon des informations fournies par les responsables du ministère des Affaires étrangères, dispose de 39 missions diplomatiques et consulaires à travers le monde. La plupart d'entre elles font face à d'énormes difficultés. Ce qui les empêche de jouer pleinement leur rôle consistant à défendre les intérêts du pays. « Notre diplomatie a atteint son niveau le plus bas », a jugé le député Joseph Mercier Isidor avant de remettre en question la compétence de certains de nos diplomates. « Notre diplomatie est sur la bonne voie », a rétorqué Nickenson Myrtil, directeur général du ministère des Affaires étrangères. Même son de cloche du côté du ministre Clérismé : « La diplomatie haïtienne cherche sa voie ».
Jean Pharès JérômeSherline Chanlatte Duplan
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47087&PubDate=2007-08-07
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 8 août 2007
Pour une remise en question des missions diplomatiquesAucun
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