le drame du 4 mai 2007, les autorités maritimes se montrent très intéressées par les voyages clandestins dans le Nord. Récemment, la police municipale avait interdit tout embarquement illégal sur des voiliers en dehors du port du Cap-Haïtien. La sécurité du port du Cap-Haïtien s'intensifie de plus en plus.
En effet, les autorités policières particulièrement les garde-côtes, l'Autorité Portuaire Nationale et le SEMANAH convergent leur force pour combattre les voyages clandestins qui sont de plus en plus fréquents et désastreux pour le pays. A chaque fois que les gens voyagent dans ces conditions clandestines, les résultats sont toujours les mêmes, c'est la mort ou le refoulement dans la majeure partie des cas.
Mises à part les multiples mesures sécuritaires prises par l'Autorité Portuaire Nationale du Cap-Haïtien selon les prescrits du Code ISPS, une clôture vient d'être érigée sur toute l'étendue du littoral limitrophe de l'aire de l'A.P.N. Tous les voiliers doivent être obligatoirement identifiés et immatriculés pour avoir accès au port et circuler librement. Selon les responsables, dans le cas des bateaux dûment enregistrés, même s'ils font dérogation à la règle, leurs propriétaires seront vite identifiés et traduits en justice. Avec cette immatriculation, il sera plus facile de répertorier les bateaux dans leur trajet.
Pour la petite histoire, le 4 août 1989, la ville du Cap-Haïtien a connu un drame pareil à celui du 4 mai 2007 lorsqu'un bateau transportant vers les Etats-Unis plus de 100 jeunes étudiants, a disparu en haute mer. La misère chronique et l'instabilité politique ont poussé trop d'Haïtiens à se livrer à des voyages clandestins. Nous souhaitons bon travail et bonne chance aux autorités maritimes du Nord, qui, avec les maigres moyens du bord, essaient de fournir un travail remarquable. Hansy Marshansymars@hotmail.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47033&PubDate=2007-08-07
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 7 août 2007
L'émigration clandestine dans le nord : vers un élément de réponseDepuis
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