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vendredi 20 juillet 2007

Le Premier ministre canadien Stephen Harper à Port-au-Prince

L’aide humanitaire au menu des discussions ; Haïti ne peut pas absorber l’aide internationale, a estimé le Premier ministre barbadien Owen Arthur à qui Harper a rendu visite avant d’arriver dans la capitale haïtienne
vendredi 20 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le Premier ministre canadien Stephen Harper est arrivé vendredi matin à Port-au-Prince pour une visite officielle de quelques heures consacrée essentiellement au renforcement des relations bilatérales à travers l’aide humanitaire.
Il a été accueilli par son homologue haïtien Jacques-Edouard Alexis à l’aéroport international Toussaint Louverture où un imposant dispositif de sécurité a été déployé. Le chef de la diplomatie haïtienne, Jean Rénald Clérismé et l’ambassadeur canadien à Port-au-Prince, Claude Boucher ont également salué le dirigeant canadien sur le tarmac de l’aéroport.
Accompagné d’un important pool de journalistes, M. Harper s’est rendu par la suite au Palais National (siège de la Présidence) pour un tête-à-tête avec le Président René Préval. Les deux hommes devaient procéder à une évaluation de la coopération haïtiano-canadienne.
Selon la télévision publique canadienne Radio-Canada, le chef du gouvernement conservateur s’entretiendra avec le chef de l’Etat haïtien "des façons dont le Canada peut contribuer à briser le cycle de la pauvreté et de la violence qui ravage le pays". Ottawa, qui place Haïti en deuxième position, derrière l’Afghanistan, parmi les pays bénéficiaires de son aide publique au développement, a déjà annoncé une enveloppe de 520 millions de dollars canadiens (environ 450 millions de dollars américains) pour la période quinquennale 2006-2011.
Parallèlement, le Canada joue un rôle de premier plan au sein de la Police internationale des Nations Unies (UNPOL), une des composantes de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Au cours de son passage à Port-au-Prince, Stephen Harper doit notamment visiter le bidonville de Cité Soleil (banlieue nord), ancien château fort des partisans armés de Jean-Bertrand Aristide.
Jeudi, à la Barbade, avant-dernière étape de sa tournée régionale qui l’a également conduit en Colombie et au Chili, le chef du gouvernement canadien avait eu des discussions avec le Premier ministre Owen Arthur sur la "situation difficile" que vit Haïti. Le président en exercice de la Communauté Caraïbe (CARICOM) a alors fait remarquer à son hôte nord-américain qu’envoyer de l’argent en Haïti ne suffisait pas, car, dit-il, "le pays ne dispose pas des institutions nécessaires pour faire bon usage de ces ressources".
Dans le cadre de la promotion de sa doctrine reposant sur la démocratie, les marchés libres et le libre-échange dans l’hémisphère occidental, M. Harper a exprimé son intention de lancer prochainement des négociations en vue de la signature d’un accord de libre-échange avec les 15 pays de la CARICOM dont Haïti.
Ces derniers mois, la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, d’origine haïtienne, et les ministres des affaires étrangères, Peter MacKay et de la coopération internationale, Josée Verner ont effectué des visites en Haïti.
Stephen Harper est le deuxième Premier ministre canadien en fonction à séjourner à Port-au-Prince après Paul Martin, son prédécesseur libéral, le 14 novembre 2004.
Brian Mulroney s’était également arrêté dans la capitale haïtienne, mais après avoir abandonné le pouvoir à Ottawa en 1993. spp/RK

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Source http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3877
Version traduite en Espagnol sur Haiti Crema y Nata sur http://haiti-crema-y-nata.blogspot.com

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