"I am violent. I always took part in all the armed struggles in recent years. If necessary after the end of my term, I will do the armed struggle. This is where I'm most comfortable,"- Député Arnel Bélizaire, rapporté par: http://www.haitilibre.com/en/news-11770-haiti-politic-arnel-belizaire-does-not-exclude-the-option-of-an-armed-struggle.html
Je suis toujours choqué par la facilité de traiter par l’indifférence des sujets plus que sensibles qui mériteraient un peu d’attention pour ne pas dire un vrai débat.
Comme on a coutume, avec raison, de dire que nous faisons l’apprentissage de la démocratie, il semble manquer cette voix qui devrait se lever pour dire ce qui est vrai et ce qui est, ce qui est bon et ce qui est mauvais pour permettre aux générations composées de ces jeunes et ces enfants qui de parfaire leur apprentissage en observant les actions et les actes des aînés.
Dans une société qui accepte d’être régie par la démocratie, Tous les membres sont sensés adhérés à certaines lois. Quand pour l’exercice d’une fonction, cette démocratie prévoit des exemptions, une immunité, elle n’accorde pas un droit au libertinage ou un pouvoir d’émietter cette démocratie en y creusant des brèches.
La semaine dernière les journaux locaux ont rapporté une déclaration d’un député en grève de la faim pour accompagner des revendications - justes ou pas - qui dit ne pas exclure l’option d’une lutte armée contre le régime en place.
Selon l’organe de presse Haïtilibre, le député aurait déclaré : « Je suis un violent. J’ai toujours participé à toutes les armées des dernières années. Si nécessaire après la fin de mon mandat, je mènerai la lutte armée. C’est là ou je me sens le plus confortable ».
Une déclaration d’une si grande importance a été gérée et prise comme une « blague de plus » de ce parlementaire qui s’est toujours caractérisé par sa façon de se faire remarquer. L’histoire qui entoure l’accession de ce député et toutes les histoires qui ont jalonné sont connues par tout le monde.
Peut être ces éléments si fréquents, dans sa façon d’agir ont automatiquement enlever le sérieux d’une telle déclaration.
Cependant, récemment, la presse a fait circuler des images du parlementaire, armes de guerre aux poings, prenant la tête d’une mobilisation populaire contre le gouvernement en place.
La démocratie prévoit un cadre légal pour s’opposer et lutter contre les gouvernements malgré leurs légitimités. Mais je ne suis pas sûr que la lutte armée en fait partie.
Je ne vais pas étaler les mesures qui sont prises devant des situations de ce genre pour la protection des vies et des biens. Je veux juste rappeler qu’il y a un cadre légal et personne n’est au-dessus de cette loi.
Dans le temps nous avions eu à gober des déclarations violentes de chefs de gangs qui s’étaient revêtus de parures de camouflages de combattant de la liberté pour faire d’Haïti un vrai enfer.
Une situation qui a poussé en dehors de nos frontières une grande partie des ressources du pays.
Haïti en souffre encore aujourd’hui.
Celui qui fait le choix d’enfreindre volontairement la loi, fait aussi le choix de voir s’abattre sur lui les mesures correctives prévues par cette même loi.
Donc Monsieur le député l’option armée est hors-la-loi.
Dr Jonas Jolivert
10/08/2014
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 10 août 2014
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