Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 2 août 2013
Un mort et des centaines de blessés au carnaval d'Haïti
Une personne est morte accidentellement et des centaines d'autres ont été légèrement blessées dans des altercations ou des accidents dus à l'alcool lors du "carnaval des fleurs", organisé depuis dimanche 28 juillet à Port-au-Prince.
Un homme âgé d'une trentaine d'années est mort dimanche en tombant du haut d'un char, selon la police haïtienne. Au total, environ 800 personnes, dont quatre enfants en bas âge, ont été soignées par les services de secours dimanche et lundi pour des malaises, des accidents ou des blessures à l'arme blanche. "Ce qui est alarmant, ce sont les nombreux jeunes, en majorité des filles, retrouvées en état d'ébriété. Ils auraient consommé de l'alcool et de la drogue", a-t-on souligné de source médicale.
Des dizaines de milliers de personnes ont participé aux deux premières journées du carnaval qui se déroule sous les yeux du président Michel Martelly, un ex-chanteur populaire, lui-même ancien grand animateur de ce carnaval d'été. Les festivités sécurisées par plus de 6 000 policiers – sur les quelque 10 000 que compte le pays – se tiennent de dimanche à mardi sur une grande place publique proche du palais présidentiel, détruit lors du séisme de 2010 qui avait fait plus de 250 000 morts.
"Le carnaval est un grand succès populaire. Cela va servir à promouvoir le tourisme et aura des retombées économiques intéressantes", a soutenu le président Martelly face aux critiques émanant d'associations et de partis d'opposition, qui ont notamment critiqué le fait qu'il débutait le 28 juillet, jour du débarquement en 1915 de troupes américaines en Haïti.
D'autres ont critiqué les sommes dépensées dans l'organisation du carnaval, près de 2 millions de dollars, arguant qu'elles auraient pu servir à soulager la misère de ceux qui vivent encore dans des abris de fortune plus de trois ans après le séisme qui a ravagé le pays.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/07/30/un-mort-et-des-centaines-de-blesses-au-carnaval-d-haiti_3455585_3222.html
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire