Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 19 septembre 2012
Haïti a perdu sa « mère Teresa ».
Renette François-Barbier est décédée samedi dernier des suites d'un cancer à l'âge de 67 ans.
Figure indispensable de la diaspora haïtienne, Mme François-Barbier a fondé la Cellule de réveil de la communauté haïtienne en 1986, puis L'Organisation Têtes Ensemble Internationale SOS Haïti (OTEI), dix ans plus tard.
« Renette était très sensible aux besoins des autres, confie son mari, Jean-René Barbier. Elle était animée d'une grande bonté. »
L'infirmière de formation débarque à Montréal en 1970. Elle écrit la première page de son oeuvre deux ans plus tard. Une école sur la terre familiale est créée, et elle paye de sa poche le salaire de l'enseignante qui y travaille.
Elle ne reviendra dans sa terre natale que 28 ans plus tard. Celle qui a quitté sa patrie dans un état d'extrême pauvreté la retrouve dans une misère indicible. Nous sommes en 1999. Maintenant jeune retraitée, Mme François-Barbier se dévouera par la suite entièrement aux miséreux de la Perle des Antilles.
Mais le véritable électrochoc survient en septembre 2004, après le passage de l'ouragan Jeanne, dans Les Gonaïves. Les images de détresse se multiplient à la télévision. Horrifiée et fortement ébranlée, Rénette François-Barbier s'active et amasse en quelques semaines près de 150 000 $, avec l'aide précieuse de Gisèle Lalonde. Cinq conteneurs chargés de vêtements, de meubles, et de produits d'hygiène, quittent bientôt le port de Montréal pour la commune située dans l'ouest d'Haïti.
« Elle avait vraiment l'amour de son pays et des Haïtiens, raconte l'ancienne mairesse de Vanier. Elle les avait tout le temps dans son esprit et dans son coeur. »
Le 12 janvier 2010, le malheur s'abat une nouvelle fois sur Haïti. Un violent séisme tue environ 200 000 personnes, en grande partie dans sa capitale, Port-au-Prince.
Plus de détails dans l'édition du 18 septembre ou sur ledroitsurmonordi.ca
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