Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 11 août 2012
JO de Londres 2012 : Aucune médaille pour Haïti
Samyr Lainé sort 11e mondial sur 12 au triple saut
P-au-P, 10 août 2012 [AlterPresse] --- La république d’Haïti n’a finalement obtenu aucune médaille aux jeux olympiques internationaux de Londres (JO 2012), son dernier espoir ayant fait faux bond dans l’après-midi du jeudi 9 août 2012, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Samyr Lainé (28 ans), le seul Haïtien resté en lice dans les Jeux, a terminé 11eà la finale du triple saut homme le mettant aux prises avec 12 autres concurrents, le 9 aout 2012.
Lainé a achevé sa performance, après trois essais, avec un saut de 16.65 mètres, un peu en-dessous de son record personnel de 17.39 mètres.
Sur le podium, les américains Christian Taylor (médaillé d’or) et Will Claye (médaillé d’argent), ont tous deux effectué un saut de plus de 17.50 mètres. En troisième position, l’Italien Fabrizio Donato (médaillé de bronze) a confirmé la présence incontournable des Italiens dans cette discipline.
Parmi les finalistes, on comptait également les Caribéens Leevan Sands (Bahamas) et Alexis Copello (Cuba).
Cette performance de premier ordre s’ajoute aux nombreuses médailles caribéennes, décrochées à Londres en athlétisme.
Il s’agit notamment des deux doublets jamaïcains (au 100m féminin : Fraser-Pryce, or et Campbell-Brown, bronze ; et au 100m masculin : Usain Bolt, or et Yohan Blake, argent) ainsi que la victoire du Grenadin Kirani James, plus jeune médaillé d’or aux 400m, à 19 ans.
L’athlète Kirani James, devenu héros national, a vu son nom prêté à un boulevard de la capitale de l’île, Saint-Georges.
Les talents manifestes, en sommeil dans les jeunes générations dans les Caraïbes, posent la question, en Haïti, du manque d’infrastructures sportives et de suivi des athlètes. [jp kft rc apr 10/08/2012 12:10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13210
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