Le dossier a été transféré au cabinet d’instruction qui envisage d’auditionner Rodriguez Séjour dont la levée de l’immunité parlementaire est réclamée par les frères d’armes et proches de Walky Calixte, à la base de mouvements de protestation répétés avec de graves conséquences pour le fonctionnement de la police et la libre circulation des citoyens
Publié le
samedi 21 avril 2012
Des proches et collègues
du policier Walky Calixte, tué en début de semaine, ont poursuivi samedi leur
mouvement de protestation visant à obtenir la levée de l’immunité parlementaire
du Député Rodriguez Séjour, accusé d’avoir commandité l’assassinat et qui
pourrait être cité à comparaître au cabinet d’instruction désormais en charge
du dossier.Des barricades érigées sur la route des rails ont paralysé en partie, pour la troisième journée consécutive, la circulation automobile sur le très important axe Carrrefour/Port-au-Prince (ouest) qui dessert cinq départements.
Radio Kiskeya a appris que le parquet s’est dessaisi du dossier confié au juge d’instruction Jean Wilner Morin et qu’une correspondance aurait été adressée au bureau de la Chambre basse en vue d’autoriser une éventuelle convocation de M. Rodriguez Séjour.
Dans le cadre de cette affaire à l’origine de sérieux troubles au sein du service de la circulation où était affectée la victime, les protestataires soutiennent que le Député de la première circonscription de la capitale aurait, quelques heures seulement avant l’assassinat, mardi dernier, proféré des menaces de mort contre Walky Calixte pour l’arrestation de son chauffeur en possession d’une arme illégale.
Dans une lettre ouverte rendue publique samedi, le parlementaire a déploré le meurtre et condamné la "vindicte policière" lancée à son encontre qui, dit-il, a failli déboucher sur son "exécution", lors d’une descente mercredi à Radio Caraïbes où il participait à une émission sur l’incident. spp/Radio Kiskeya
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