Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 10 avril 2012
L’angoisse, puis le deuil. L’accident de Stains a fait une seconde victime. La femme de 42 ans transférée dans un état grave à l'hôpital Beaujeon de Clichy a succombé à ses blessures. La quadragénaire est décédée mardi matin à 10h40, selon une source proche de l’enquête citée par «Le Parisien».
Dimanche, une communauté évangéliste haïtienne célébrait Pâques au premier étage d’un pavillon de la commune, transformé en lieu de culte. En ce jour de fête, entre 100 et 150 fidèles de l'église «Armée des combattants pour Christ nouvelle Jérusalem» s’étaient rassemblés. Vers 14h30, dans un fracas épouvantable, le plancher de la bâtisse s’est effondré.
Une trentaine de victimes
Une fillette de 6 ans a péri écrasée sous les décombres. Grièvement blessée, la femme de 42 ans avait été transportée en urgence vers l’établissement hospitalier des Hauts-de-Seine. Également dans un état critique, une petite fille de 2 ans a été prise ne charge à l’hôpital Necker de Paris. Mardi, son pronostic vital était toujours engagé. L’accident a fait une trentaine de blessés.
Le maire de la commune, Michel Beaumale, a déclaré sur France 2 que le bâtiment n’était pas adapté à ce genre de manifestation. «Il semble à peu près certain qu'il n'y a jamais eu de déclaration [du local comme lieu de culte] ou que ce bâtiment n'a jamais fait l'objet d'une visite par une commission de sécurité.» Les services de la ville auraient constaté en 2008 que des travaux d’extension avaient été réalisés sans autorisation, ce qui aurait abouti à un procès-verbal.
L'enquête* a été confiée au Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Seine-Saint-Denis ainsi qu’à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) à Paris. Le gérant de la société civile immobilière propriétaire des locaux et le pasteur organisateur de l’événement qui officiait ont été placés en garde à vue dimanche soir.
«Des perquisitions sont actuellement en cours»
«Selon un premier rapport, établi par l’architecte, qui a été requis par le parquet hier […] il apparaît que le plancher s’est effondré à la suite de la rupture d’une poutre maîtresse, a déclaré lundi après-midi le procureur adjoint de la République de Bobigny, Anne Kostomaroff. Il apparaît également que le plancher constitué de plaques d’aggloméré n’a pas supporté la charge occasionnée par l’événement.»
L’adjointe a indiqué que les gardes à vue des deux hommes seraient prolongées. «Des perquisitions sont actuellement en cours dans différents locaux de la région parisienne, a-t-elle indiqué. Il apparaît nécessaire de recueillir des éléments techniques supplémentaires concernant la construction et l’exploitation de ces locaux, et d’entendre les deux personnes gardées à vue sur les éléments recueillis.» Une information judiciaire doit être ouverte ce mardi.
* Une enquête pour «homicide involontaire et blessures involontaires aggravés par la violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence imposée par la loi ou le règlement» a été ouverte dimanche.
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Stains.-La-femme-de-42-ans-a-succombe-a-ses-blessures-388552/
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