En dépit des tensions et violences causées par les résultats du premier tour de la présidentielle, le commerce reprend à Port-au-Prince, le 13 décembre 2010. En Haïti, les candidats qui veulent contester les résultats du premier tour de l'élection présidentielle ont 72 heures jusqu'à ce mercredi 15 décembre pour le faire. Le Conseil électoral provisoire a également décidé d'instaurer une Commission spéciale de vérification pour recompter les procès-verbaux. Mais devant la montée de la tension, la pression internationale s'accroit sur les épaules du gouvernement haïtien.
En quelques jours, plusieurs institutions de la communauté Internationale ont envoyé un message fort à tous les acteurs de ces élections et en premier lieu au gouvernement haïtien.
C'est d'abord le Conseil de sécurité de l'ONU qui, vendredi, s'est inquiété des violences et a demandé au gouvernement haïtien d'assurer un environnement calme et paisible à des élections libres et équitables. Un avertissement en termes très diplomatiques.
Ce sont ensuite les ambassadeurs en poste en Haïti qui ont publié un communiqué prudent mais inhabituel dans lequel ils appellent tous les candidats à être à la hauteur de leurs responsabilités et aux partisans de renoncer à la violence.
Puis le Club de Madrid dont les pays membres ont envoyé de nombreux observateurs internationaux, a rappellé aux dirigeants haïtiens qu'ils ont la responsabilité de construire un cadre légitime, démocratique et institutionnel aux élections.
Et puis dernière en date, la réaction d'Hillary Clinton qui a parlé du dossier haïtien avec ses homologues canadiens et mexicains. « Nous attendons plus du gouvernement haïtien en matière de reconstruction et de transparence » a prévenu la secrétaire d'Etat américaine qui a également laisser planer l'ombre d'un gel des avoirs haïtiens. L'ambassadeur américain à Port-au-Prince a, lui de son côté, déclaré que les Etats-Unis ne soutenaient pas l'idée d'un gouvernement provisoire en Haïti, et il a par ailleurs encouragé les candidats qui veulent contester les resultats à suivre le processus légal.
La communauté internationale attend clairement une réaction rapide du gouvernement haïtien.
http://www.rfi.fr/ameriques/20101214-presidentielle-haiti-pression-communaute-internationale-le-gouvernement
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 16 décembre 2010
Présidentielle : la communauté internationale veut mettre Haïti devant ses responsabilités
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